Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/250

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Sûre qu’elle est d’obtenir notre hommage
Par sa grâce et par sa beauté !

Le duc de Mantoue entre par la droite, la duchesse et la marquise par le fond.

LE PRINCE, allant au caissier.

Vous avez les fonds ?

LE CAISSIER.

Je crois bien, que je les ai, les fonds !…

Le prince va s’asseoir sur le fauteuil de droite qui a été avancé par les pages. — La marquise et la duchesse s’assoient à, sa droite et le caissier à sa gauche.

UN HUISSIER, annonçant du fond.

L’ambassade de Grenade !

LE PRINCE.

C’est bien, faites entrer.

REPRISE DU CHŒUR.
Voici venir la princesse et son page,
Etc.

Entrée de l’ambassade. — Ce sont les brigands, qui ont reconstitué toute l’ambassade de Grenade. — Ils sont un peu mieux habillés qu’au second acte, mais il faut qu’ils aient toujours un air étrange. — Falsacappa est devenu Gloria-Cassis ; Pietro, le précepteur ; Fiorella, la princesse de Grenade ; Fragoletto, le petit page de la princesse ; — les autres sont déguisés en seigneurs espagnols… niais bizarrement accoutrés ; — les quatre femmes en dames d’honneur. — L’entrée se fait dans tordre suivant : d’abord les quatre femmes, puis Carmagnola, Domino et Barbavano ; ensuite Pietro, et enfin Falsacappa, Fiorella et Fragoletto. — Tous, en entrant, saluent le Prince.

LE PRINCE, reconnaissant Fiorella.
C’est elle !
FIORELLA, reconnaissant le prince, à part.
C’est lui !
FRAGOLETTO, surpris, à Fiorella.
Ce cri, ce cri, ce double cri !
Que veut dire ce double cri ?