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TOINON.
- Bien vrai, bien vrai ?…
LES PAGES.
- Parol’d’honneur !
TOINON.
- Eh bien ! alors, ma foi, j’vous suis… Au p’it bonheur !
- Et cependant je sais très bien,
- Je sais très bien
- Que l’on ne donne rien pour rien !
- Et cependant je sais très bien,
- Eh bien ! alors, ma foi, j’vous suis… Au p’it bonheur !
TOUS.
- C’est un peu vrai que l’on ne donne,
- Que l’on ne donne rien pour rien !
Les pages sortent et emmènent Toinon. — Cette sortie démasque Flammèche et Délicat, toujours occupés à jouer aux cartes sur le banc.
Scène VII
FLAMMÈCHE, DÉLICAT, puis un Sergent.
DÉLICAT, tournant encore le roi.
Le roi !…
FLAMMÈCHE, furieux.
Trois fois le roi !… (Il donne deux énormes gifles à Délicat : celui-ci se lève, indigné. — Petite pause ; promenade silencieuse des deux camarades, puis Flammèche revient à Délicat et continue tranquillement la conversation.) Pauvre petite Toinon !… Elle l’aime bien, son amant.
DÉLICAT.
Elle a le droit d’avoir un amant, elle n’est pas mariée… tandis que ma femme…
FLAMMÈCHE.
Ta femme… ta femme… veux-tu que je te dise ce que c’est que ta femme ?…