Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/245

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Politique et galanterie.
Papiers l’État et billets doux !
On parle bas, on chante, on crie ;
Ah ! le beau temps, surtout pour nous !
Dans notre doux pays de France.
Tant que l’on aimera.
On s’en souviendra,
Du joli temps lie la Régence !
TOUS.
Dans notre doux pays de France.
On s’en souviendra
Du joli temps de la Régence !
MADAME DE PARABÈRE.
II
À quoi servirait la puissance.
Si l’on n’en pouvait abuser ?
Pour cent baisers qui veut la France ?
Qui veut Paris pour un baiser ?
D’aucuns disent, laissons-les dire,
Que l’orage vient… Ils sont fous !
L’orage est loin et le navire
Durera toujours plus que nous…
Dans notre doux pays de France,
Etc.
TOUS.
Dans notre doux pays de France,
Etc.
MADAME DE PABABÈRE, à Toinon.

Eh bien ! voyons, petite, vous ne buvez pas, vous ne chantez pas… vous restez lit toute triste…

TOINON.

Certainement, je suis triste… ces messieurs m’amènent ici… ils me disent un tas de bêtises pendant le chemin…

UN PAGE.

Oh ! petite Toinon, pouvez-vous dire !…