Page:Mendès - Poésies, t2, 1892.djvu/71

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Salëun ou le Petit Ermite


Conte Breton


 
Quand il avait grand’faim, ayant longtemps mangé
De l’herbe comme un faon, des mûres comme un geai,
Le petit Salëun s’en allait à l’aumône.
A Dol, à Saint-Briac, dès qu’on sortait du prône,
Lui, comme un passereau qui quête un grain de mil,
« Maria ! Maria ! Maria ! » disait-il ;