Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/272

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

voix d’anges. « La foi vit, la Colombe plane, messagère propice du Sauveur. De ce vin qui coule pour vous, délectez-vous de ce vin, et prenez le pain de vie ! » Alors sur le calice dévoilé tombe des célestes hauteurs un rayon éblouissant. « 0 saintes délices ! s’écrie le vieux Titurel, l’ancêtre auguste, celui qui vit près de la tombe par la grâce de Jésus ; combien lumineusement nous salue aujourd’hui le Seigneur ! » Et les voix des angéliques enfants : « Le vin et le pain de la dernière agape, le Seigneur les a changés par la force d’amour de la compassion en le sang qu’il a versé, en le corps qu’il a offert. » Et les chevaliers-prêtres, bienheureux dans la foi, bienheureux dans l’amour, s’assoient, mangent et boivent, se rassasient de Dieu !

Mais Amfortas, le célébrant du sublime