Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/287

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qu’il a dit : « Voyez, j’en descends. » Comment ! celui dont le flanc avait saigné comme le flanc d’Amfortas, aurait pleuré de nouveau les vaines angoisses humaines ; il aurait chanté encore les amères joies d’icibas, celui qui avait levé, extatique, vers le ciel, le calice qu’emplit le divin sang rédempteur ? S’imagine-t-on, après Parsi/ai, cet évangile, des drames comme Tristan et Iseult, des comédies comme les Maîtres chanteurs, même des épopées comme l’Anneau du Niebelung ! Non, en entrant, sur le Mont Salvat de Titurel, dans le temple auguste, non pas bâti de marbre blanc, mais de candeur et de foi, où Lohengrin luimôme, conduit par le’ cygne, n’eût pas été reçu parmi les héros-prêtres, l’esprit de Richard Wagner s’était interdit le retour vers les passions, vers les pleurs, vers les