Page:Mercure de France - 1766-02.djvu/181

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i8o MERCURE DE FRANCE. iiôm ¿’Armand, mort â Paris le Navembre 176 ;, inhumé à S. Sulpice fa paroilfe. Il étoit né à Richelieu au mois de Mars 1699, & reçu à la Comédie Françoife en 1714. La taille, la santé, la. —vigueur agile, & sur-tout la gaîté libre & naturelle de cet Adeur, l’avoient reuda un des plus agréables comiques de son temps.. Nous n’examinerons point ici ce que. la févétité de la- critique auroit ett à reprocher aux écarts dans lesquels l’entraînoit quelquefois cette hçureufe difposition de la nature. Jufques dans ce» mêmes écarts il avoit des agrémens qui obtenoient souvent l’indulgence, & qui imposoient à la délicateiïè du goût. Lé naturel, qui en étoit la cause, ebtehoic ¿race pour, l’effet t mais nous nous garderions bien cependant de proposer ceÿ mêmes écarts pour modèles, attendu qu’iF n’est pas facile d’avoir le même privilége.i • . i