Page:Mercure de France - 1766-02.djvu/37

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quelques bonnes fins, & je vous aſſeure que je n’en demeureray point ingrat. Quand aud. fait d’Ayen, l’on m’avoit donné eſpérance de plus qu’il n’est porté par l’offre, je ne ſcay comment on sarrête a préſent. Il est bien vrai que je me fie que les principaux y ayant intéreſt, étant enſemble, ils s’avanceront à ce que jen ait eſperé, comme led. de la Valade vous fera entendre, a quoi je vous prie tenir la main, & vous connoiſterez que je ne vous oubliray point, les affaires ayant réuſſi. Sur ce je vous prieray de faire eſtat de ma bonne volonté, comme auſſi je prie Dieu vous tenir, Monsieur de Lardimalye, en ſai ſainte & digne garde.


De Mont de Marſan, ce 25e jour de Novembre 1583.


Et plus bas est écrit :

Je vous pry ne faillir de m’envoier promptement les deniers que me devez de reſte de l’acquiſition par vous faicte, car jen ait grandement affaire, & ne me ſcauriez faire ſervice plus agréable.


Et plus bas est écrit de la main du Roi Henri IV :

Votre bon & aſſuré ami, ſigné, Henry.