Page:Merrill - Les Gammes, 1887.djvu/23

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Ces fleurs de chlorose, leurs lèvres,
Mûrissent sous un rose émoi.
L’amour ensanglante en ses fièvres
Ces fleurs de chlorose, leurs lèvres.
Leurs toisons, ô l’or des orfèvres !
Se déroulent en désarroi :
Ces fleurs de chlorose, leurs lèvres,
Mûrissent sous un rose émoi.

Les éphèbes, rois des caresses,
Leur font des colliers de leurs bras :
Les vierges abreuvent d’ivresses
Les éphèbes, rois des caresses.
Au bruit des baisers sous les tresses
Se donnent de doux apparats :
Les éphèbes, rois des caresses,
Leur font des colliers de leurs bras.