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posa sur le dossier du canapé, puis vint encercler mes épaules. Tout d’abord je voulus me dégager. Il me serra plus fort. Je poussais un cri. Sa bouche se posa sur ma bouche. J’essayais de le repousser. Il prolongea son baiser. Je n’eus plus la force de l’écarter. Sa main ouvrit mon peignoir. Frôla ma poitrine, la caressa, puis descendit le long de mon corps et s’introduisit entre mes jambes. Je poussais des gémissements. Je suppliais. Je me défendais sans conviction. Alors il me renversa sur le canapé, se pencha sur mon ventre. Je sentis un baiser brûlant. Rassurée je fermais les yeux en proie à l’extase de chaque soir. C’était la caresse de Lou. J’adorais cette volupté toujours nouvelle. Plus encore peut-être, sous le baiser de l’homme. Je m’y abandonnai.

Guy Dimier était un galant homme, il avait respecté ma jeunesse. Je n’aurais pas osé lui refuser davantage. Il savait que j’étais