Page:Mesmer - Mémoire sur la découverte du magnétisme animal.djvu/45

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rels, aux yeux des hommes les moins prévenus & les plus éclairés de cette contrée. Sa réputation s’étendit jusqu’à Vienne, où la société étoit divisée en deux partis ; l’un traitoit ces effets d’impostures & de supercherie ; tandis que l’autre les regardoit comme des merveilles opérées par la puissance divine. L’un & l’autre cependant étoient dans l’erreur ; & mon expérience m’avoit appris dès-lors, que cet homme n’étoit en cela que l’instrument de la Nature. Ce n’étoit que parce que sa profession, secondée du hasard, déterminoit près de lui certaines combinaisons naturelles, qu’il renouveloit les symptômes périodiques des maladies, sans en connoître la cause. La fin de ces paroxismes étoit regardée comme des guérisons réelles : le temps seul put désabuser le public.

Me retirant à Vienne, sur la fin de