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Patets, les Afrins, les Afergans, le Nekah, le Wispered et le Sirouzé, tous fragments en zend, pehlvi ou parsi des nosks détruits par le temps ou la persécution. À la traduction de ces divers morceaux, Anquetíl a joint un Discours préliminaire dans lequel il donne : 1° la relation de son voyage aux Indes orientales ; 2° l’Histoire de la retraite des Parses dans l’Inde, et des principaux événements qui concernent ce peuple jusqu’en 1760 ; 3° des détails relatifs aux différentes exemplaires des livres zends, à ces livres eux-mêmes et à l’ordre dans lequel il les a distribués. Ce discours avec un Appendice sur les poids et monnaies de l’Inde, sur des objets d’histoire naturelle ou de commerce, enfin sur les manuscrits qu’il a rapportés de son voyage, remplit la première partie du premier volume. La seconde commence par une notice détaillée des manuscrits déposés à la bibliothèque de Paris, un sommaire universel et une vie de Zoroastre. On peut y joindre les articles du même auteur dans le Journal des savants, et deux mémoires dans le Recueil de l’académie des inscriptions et belles-lettres, t. xxxi, p. 339-442, et t. xxxiv, p. 376-415. Kleuker a traduit le Zend en allemand, Riga, 1766, 3 vol. in-4o, et y a joínt, sous le titre d’Appendice (Anhang zum Zend-Avesta), 1er vol. en 2 tomes, 1781, 2 vol. en 3 tomes, 1789, in-12 les divers morceaux d’Anquetil, les mémoires de Foucher et ses propres réflexions. Cet appendice est de la plus haute importance, surtout dans la partie intitulée Persica, où l’auteur traite des institutions politiques et religieuses de l’lran. Outre tous ces ouvrages et ceux que nous avons cités


dans le courant de cet article, on peut consulter Zoroastre, Confucius et Mahomet, considérés comme sectaires, législateurs et moralistes, avec le tableau de leurs dogmes, de leurs lois et de leur morale, Par M. Pastoret, ouvrage qui a remporté le prix à l’académie des inscriptions et belles-lettres en 1786 ; 2° édition, 1787, in-8o ; et l’excellente traduction française que M. Guigniaut a donnée de l’histoire des Religions de l’antiquité, de Creuzer. On trouvera beaucoup de détails curieux dans les notes qui forment la seconde partie du ier volume P-ot.

ZOROBABEL, chef du peuple juif. Tous les auteurs sacrés s’accordent à dire qu’il était fils de Salathiel. La seule diiliculté qui se présente vient du premier livre des Chroniques, où sa généalogie est ainsi décrite : « Les fils de Jéchonias furent » Asir, Salathiel, Melchiram, Phadaïa, Senneser, Jérémia, Sama et » Nadabia. Les fils de Phadaïa sont » Zorobabel et Semeï. » Parmi les interprètes qui ont cherché à rendre raison de la diflerence qui se trouve entre le livre des Chroniques et les autres endroits de l’Écriture où Zorobabel est constamment appelé iils de Salathiel, les uns ont dit qu’il n’était que le fils adoptif ou de Phadaïa ou de Salathiel, comme si jamais de telles adoptions avaient été un titre pour trouver place dans les généalogies sacrées. D’autres prétendent que par ces mots : fils de Salathiel, il faut entendre petit— fils de Salathiel et fils de Phadaïa ; mais le mot de^/5_, dans la généalogie de Jésus-Christ, rapportée par saint Matthieu, étant pris partout dans la plus stricte signification pour désigne ! une génération immédiate, on ne voit] pas pourquoi l’cvangéliste se serait]