Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 22.djvu/24

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LI 42 parlth 0° ltpotd du système dogmatique de I glas éacydliqu prolcohalo ( avec remarques historiques et critiques), léna, lati. Ce n’est qu’un précis, un manuel pour l’étude approfondie de la dogmatique, mais n’est un. Pia parfait. Tous les points sommaires décidés u indécis, historiques ou dogmatiques sont elileurés en passant, et le plus s rc érudition a présidé à tous les détails otïerts aux jeunes étudiants. 1° Divers opusc ules, savoir : i. Doit-il ot sa-t-il sa former de l’Eglis¢ lulhériomu uns nouvelle Églùc ? (anonyme) ; 2. Pour quel parti théologique le force publique doit-elle être issohvansa ? (anonyme ;3. Indication : pour funéliordioss de l’éla ! de Pgglùe el de l’isastrssclio1s(rédi• gées surtout en vue du grand•duché de Saxe-Weimar, etc.), Iéna, 1820 ; 4. Appel d tous la funea-maçons de l’Europe protestante, etc., Iéna, 1849. On doit aussi à Klein une édition de l’Eccl«· sieste : ou de Ralioas concionsssli d’Érasme, Iéna, 1820. P—or.

KLEINARTS. Voyss Ctnlusan.

KLEINSGHROD (Gss.s.us-Ato1s-Gssrsnn), célèbre crimiualiste allemand, né le 6 janvier 1762, à Würtsbourg, se vous de bonne heure à l’étude de la jurisprudence, avec le dessein d’y opérer une révolution dont la nécessité, dont l’urgence étaient sentics depuis les écrits de Beccaria, de Filangieri et de Iontesquieu. Ses études étaient à peine finies qu’on attira sur lui les regards du prince-év¢que sPErthaI, qui, de l’université de Gœttingue, où il prit ses degrés, l’envoya suivre les séances de la chambre impériale de Wetzlar, et qui ensuite le nomma professeur de droit romain et de droit criminel à Würtsbourg. Il n’avait encore que vingt-trois ans : bientôt après il joignit à sa ehak le titre de conseiller d’lZtat. La variété même travaux que lui imposait cette double sphère d’activité le charmait, et pour lui e’était un bonheur en même temps qu’un triomphe de communiquer ses idées par la parole. Mais la magnidcence du résultat ne Paveuglsit pas sur Yimmensité de la tache, et il sentait instinctivement qu’il ne posédait pas, sous forme nette et acientitlque, les principes généraux qui expliquent et contiennent toutes les particularités du droit, qu’il ne pouvait arriver aux premiers qu’en étudiant séparément et successivement les secondes. Si pour bien comprendre les détails il faut avoir quelque idée préliminaire de l’ensemble, en revanche, pour saisir parfaitement et puissamment l’ensemble, il faut avoir un grand nombre de notions de détail. Telle fut la marche de Illeinsehrod x ne commençant point par une ambitieuse et hypothétique synthèse, il porta ses regards sur une foule de points séparés, interrogeant ii propos de chacun d’eux l’lrlstoire et le sens intime, et tnchent de construire pour chacun une solution philosophique, c’est-à-dire en rapport avce-la nature de l’tt•mme individuel et avec la nature la société. La — procédure criminelle attira htresnlhre son attention ; G’est dans cette

KW 19 partie du droit qu’il y avait le plus d’sbus ou d’iniquités i supprimer. Il examine d’abord quelquaseuns des crimes et défits, ainsi que les peines infligées au criminel. De lâ une série de petits traités spéciaux écrits en latin, et plus tard réunis en deux volumes. Ce ne sont pas des déclamations de rhétour et de philanthrope, co sont des raisonnements et des observations remarquables les uns et les autres par une justesse qu’on n’a’pas contestée. Les premiers en date roulent sur l’q[, l’et de lïmperhclion du preuve : eu matière criminelle, .mr l’acquiuement. sur la nécessite de limiter l’usage de la corjronlolion, sur Papritude du délattnr à déposer comme témoin. Un autre traite sommairement de la perpétration. de Niistoirs et de la pénalité du bracozmagc et de la procédure suivie à ron égard ; dans un autre il discute l’origine de l’idé¢ du aol, l’es : ence du aol et les peine : qu’y applique la société. et il démontre facilement que, quelque vive que doive être la réprobation sociale pour cette manière d’acquérir, le crime contre les choses ne peut à lui seul être mis sur la ligne des crimes contre les personnes, et entraîner raisonnablement la punition capitale. Déjà, au reste, cette conclusion était vulgaire, mais il s’agissait d’en administrer la preuve mathématiquehsans phrase, sans appel à la sensibilité, et en remontant à la nature memo du phénomène, et à la base du jugement par lequel nous appelons vol ce mode de translation de la propriété. Le même esprit de recherche consciencieuse et fondamentale préside à l’IJ:: ai sur la peine des travaux forcée, il l’E: rai sur la saisie des biens d’un suspect ou d’un criminel (d’un prévenu ou d’un condamné). Plus de maturité, plus d’élévation, plus d’aisance à manier les idées générales, se décèlent dans son Aléatoire pour latluioric ds l’adultère, dans ses Recherche : sur la : condition : d’un mandat d’arrë¢ en allairca criminelles ou autres, dans sa Théorie de la réparation du dommage produit par la crise. et dans la Théorie de fadhérioa en matière criminelle (1). Ces quatre morceaux forment comme la transition de ses premiers travaux à l’ouvrage qui a fondé sa réputation, et qui, quoique dépassé aujourd’hui, quoique i rectiller en plus d’un passage, quoique composé trop exclusivement au point de vue du système préventif, n’en est pas moins digne d’être lu et inédite par tout juriste profond. (2’est son Déuloppenoeut systématique des idées et du vérités fondamentale : du droit pénal, lzlangen, 1793°179ti, 3 vol. (3° édit., 1815). On ut dire sans exagération que cette grande publication a largement lnilud sur la législation et le droit, tant en contribuant à faire partir désormais toute théorie juridique de principes fondamentaux sérieusement discutés (perîxemple, des droits de la société comme supérieurs aux droits til Adhérer, enmstière criminelle, dans le style de la jurisâs : û|:’nt :¤ allemanù, n’est autre chose que se porter partie