Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 22.djvu/440

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l..11 un âge avance. mais en se tenant éloigné des affaires, pulsque l’histoire ne fait plus aucune mention de lui. C’est d’apr•ès les récits de Lnlins que Polybe avait écrit les campagnes de Scipion en Espagne (ray. Polybe, liv. 10, ch. Il). W-ez.

IAELIUS (G. laws Sartess), llla du précédent. suivit dans sa jeunesse les leçons de Diogène le stolcien et de Panxetlus, et apprit de ces deux illustres philosophes à mépriser la volupté. Il fréquenta ensuite le barreau et se fit bientôt remarquer parmi les premiers orateurs de son temps. Son éloquence était douce et persuasive ; mais il négligeait son style et il faisait un emploi trop fréquent de mots vieillis (Cicéron, Bruno, ch. 20x Sa modestie relevait encore l’éclat de ses talents. Ayant été chargé de plaider une cause d’un grand intérêt devant les consuls, et n’aynnt pu réussir à convaincre les juges del’innooence de ses clients, il conseilla à ceuxci de s’adresser à Serg. Gallia, l’un de ses rivaux, et fut le premier à le féliciter de son succès (soy. Serg- (lamas). Il accompagna Scipion le jeune, son ami, au siège de Carthage, où il se distingua par sa valeur. Après la ruine de cette ville célèbre, il fut envoyé preteur en Espagne, et y remporta sur ’iri :•tlic un avantage considérable. Il était agrégé au collège des angures ; et l’an 606 (H8 av. J.-C.), il fit rejeter par les comices la proposition de C. L. tlrassos, qui tendait à enlever au sénat le droit d’elire les membres de ce collège pour le donner au peuple (lg. La brigue l’écarta du consulat, malgré les efforts de Scipion ; mais, En la lin, le mérite l’emporta et il fut elu l’an til- ! (Mtl av. L·t2.), avec Q. Serv. Carpio. Il se conduisit dans l’:-xercice de sa charge avec une modération bien faile pour lui concilier tous les esprits : il ne put cependant obtenir les honneurs d’un nouveau consulat, et, à cette oerasion, Cicéron plaint le peuple de s’être privé volontairement des services d’un si grand magislr.·t (liueulan., Ii, ch. Il !). Lœlius aimait le séjour de la mmpagne ; il y partageait ses loisirs entre l’étude et les travaux champêtres. Il avait l’lmuieur enjouée, le caractère égal, et il envisageait avec le même calme les faveurs ou les revers de la fortune. Il dut à ses vertus le surnom de Sage, ce qui a fait dire à Horace (sertn. 2, sat. 1) zdlim olpinuia Lœli ; et de tous ceux ai qui l’estime politique l’a décerné, peu en ont été plus dignes. Il comptait un nombre de ses amis Pacuvius et 11=—ene«-, et l’on cioit que ses conseils ne furent pas inutiles a l’auteur des Adelp/ie.¢, · mais son amitié pour Scipion était célèbre dans lionne 2 ce fut ce qui engagea tjicéron à placer le nom de Lzrlins à la tele de son beau dialogue de l’.·lminé, dont les interlocuteurs sont l.a·|ius lui-même et ses deux gendres, C. Fannius et Q. Nntius Seavola ri). un sait que tlioeron avait encore mis en scène ce grand homme dans ses dialogues de la ll) Cicéron (De nature deawsn, hl :. xXt.cli 17 nomme lu discount qu’il prononça à cette occasion O ··lfn ·t«.·· ututufu (Bi Scnvola était l·· l•¤·au-pi-ic ·lct.irer-n.

O t LAE 435 Ildpulllque. Qnintlllen cite avec éloge une de ses filles pour son éloquence. W—s. ’

LAIJNNBC (t}un.t.ttvne-Fnnncois), médecin. ne li Quimper en 1748, appartenait à une famille distinguée (1). Reçu docteur à la faculté de Montpellier, après avoir fait à Paris ses études médicales, qu’il était allé perfectionner ensuite Londres, il.fut nommé, en 1779, médecin ordinaire du roi et médecin auxiliaire de la marine à Brest. Il s’établit à Nantes en 1781, y devint procureur général de l’Université en 1787, régent l’•nnee suivante, et médecin en chef de l’l1ote-l-Dieu en 1792. Partisan pur et désintéressé ’de la révolution, il remplit plusieurs fonctions dans l’adininistration municipale et dans celle du district. Somme médecin en chef de l’armée des cote ; de llrest, en 17911, sans quitter sa résidence, et membre du jury de médecine crée, en 1796, pour mettre un frein au charlatanisme. il fut reçu, en 1086, correspondant de la société à la l’école de médecine de Paris, et en 1808 il prononça le discours d’inauguration de l’iirole secondaire de médecine fondre à Nantes, dont il était un des professeurs. Le rapport qu’il lut, en 1t·, sur les travaux de cette école est un modèle d’érudition, d’éloquence et de concision. l-In 1816 il perdit sa place de médecin de l’llntel-Dien, la recouvra en 1820, fut en memo temps membre du jury de nnidecine du département de la l.oirc-lnferieure, ct mourut le S février lili !. lloné d’un esprit vil et un peu caustique, et l’un des fondateurs, en 179’i, de l’instilnt départemental, depuis société académique de Nantes. dont à fut le premier secrétaire général, Laenncc, entièrement livre ù l’cscrcice de ses fonctions et aux soins •l°ttt•· nombreuse ciientclc, n’a laissé que des discours ile circonstance, latins et français, remarquables par la force des pensées et la clarté du style. Il avait quatre fils, dont l’atm’devint un des avocats les plus distingués du barreau de Nantes ; et le second, médecin en rbcf de l’l|otcl-l)iru, après son père est mort en 1839 A-·r.

IAICNÃ-ll) (ltnsrî·’l’ui€oeiuut-llncistan), médecin et professeur de clinique interne à l’t’t’ole de l’an-is, ncven du précédent, naquit. À Quimper lc 17 février fist. lt rencontra dans son oncle toute la tendresse d’un père, et lorsque s’orgnni$i-renl les hôpitaux militaires. il commença il visiter des malades sous sa direction et à s’adonner à l’étude de l’anatomie. Il sint à Paris en 1890, et s’npecçut. aussitôt qu’il fallait une base solide aux connais sauces médicales qu’il se proposait d’acquérir. Il il ; Son cinquième uleul, Vnsornl IASNNSC, notaire ul. lamülil ligueur, ine dans un combat, ver~ lb9fi, entre Roaporden et t)nlniperlé, était Iitterntenr et n lui-sé un mnnunrrtt autographe, lÀ)ClIIll’lIl preclrux que l’on cotizwrw llllx Mtlttvul dt : ltt |Il’t•lectune dcQutmper ("est le premier et peut-être l’miilttc vxemplxirv 4I’un Dial, ou répertoire de tous les arles auxquels le unit conconrn de wu tuant. Bon pt-rc, .lfu-lz··£-.lIur-r-.: lt¢.mmII’r l.$~vr.« ’axorat ilistttig-ai tl ancien n·: à :.· ·’· Qnimpri. ’auteur d’un savant ou·i.i, ;· ; sur.« s In I., le- «l-un ; ni.·.·~ «···· g-abl«·et l’u-eum.t Je (. inox.n-i•>, eu l ··iuu.r~ tn ~l.•. nm fut ein ttutt un i-om|neniin-ul lie la tuolnti n., l tsqm le faire ainé dv : LM IlIll’¤’allait lv IuI¤’tntpnnirt.