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MONTABERT (os ?. Voyez P.m.1.o-r’m ;.

MONTAGIOLI (dom Cnssrononsl, bénédictin de la congrégation du Mont-çassin, naquit à Modène en 1698, et prit l’habit monastique en 1717, dans le monastère de St-B<ï|iolt de Poliroiie. Il en sortit, en 1756, pourallgn abiter la maisoit de son ordre à Modène, et se rapprocher d’une mère, âgée, à qui il pouvait être utile. Il avait professé la philosophie pendant plusieurs années, et avait îété nommé quelques places honorables de sa congrégation. Il y renonça pour se livrer entière nient à l’étude et-aux pratiques de la vie religieuse. Il mourut en 1783. On a de lui un grand nombre d’ouvrages de spiritualitéë, où règne une piété éclairée et solide. Les principaux sont : 1° Escrcixi di celrsfi ajirtti lrqui del libro de’Salmi, t’tc.. Rome, 17 ?t2, 2E Trattalo pratiro della carità rlarisliana, in qnymla ê amor reno Dia, Bologne, 1731, et Venise, 1-7 61 ; 3° Enelairidio erangeli¢·o, ’ ossia’libro alla mano, in cui rontengonai i preeetti e i cousibli del jigliuol di Dia tralti dai’SS. PP., Modènc, 1755 ; 4° Manirra facile di oùdilare ron frutto in rioseun giomo dell’anno le inassime chriariane. Bologne, 1759, 2 vol. in-1$ ; 5°S. Noam, abbatc, proposlo per ; csemplarésollo pier’e all’imitaziom : de’fedeli, ’etc., Bologne’, 176 ; ; 6° Deui, pratiche e rirordi di S. Andrea Avellino, etc’., Vênise, 1771 ; 7°·Pora[»ole drlfgliuol di Dia, rirate doi qualtro etfangeli cowaltuù rîfeaionidagmatirlie emoralî, Plaisance, 17722 ; 8° Il d¤’cino’s¢rmquefdelffgliuol di Dia nel monte, tirafd d¢·lJl’augelo di San Mam-0. etc., Rome, 1779. lttontagioli s’est surpassé danls cette œuvre, où tout est tiré de l’Écriture et de la tradition des Pères. On y trouve la gravité, la solidité, la précision que deniandait le sujet ; tout y contri né à donner au lecteur la véritable idée du parfait chrétien et à lui indiquer ce qu’il faut faire pour Je devenir. ’ ’ ’ L—v.

DIONTJAGNAC. l’qyez Moxrucmc.

MONTAGNANA(BAar1iÉLnui), chef d’une illustre famille de médecins, prit son nom d’un village dont il était originaire ; et professa la médecine à Padoue, avec’une grande réputation, jusqu’en 1160 ; mais on ignore l’époque de sa mort. On a de lui 2 Consilia medica édito Paalulr, anno 1È36, in-fol. de.333 feuillets sur deux colonnes. Cette

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INIV ERSELLE. r- édition est très-rare (voy. le Manuel du libraire, . La date qu’on lit à la fin est celle de l’ouvrage, qùi fut imprimé pour la première fois à Padoue ou à Mantoue vers [U6. Il a étéwéimprime, Venise, M97, in=l’ol., avec trois autres opuscùles du même auteur : De balncis paurrinia ; De rompositioh¢ et dosi mediei»arum ;’Antidularîum. Ces trois traités se retrouvent dans la plupart des nombreuses Éditions des Gonsilia de Barthélenii, don’t la plus écente que l’on connaisse est de Nureinberg, lb’52. în-l’ol. — Iloxmsxasa (Pierref, l’rère du’précêdent, est auteur d’un opuscnle intitulé Dvurinarum judiciia, Padoue, lÃ87, in-&’·. 4 Moxracxma (Barthélernr), [ils pu neveu de l’auteur des Conailia, professa comme lui la unedecine à Padoueëayec un, grand succès. Il quitta cette ville en tîit)8 pour s’établir à Venise, où il acquit une immense fortune, et mourut le lt mai 1525. On a de lui ’: Rcaponui repamndar conser—, tandœque amniuuïa still dignisiimu ; et un’petit traité : Dc peatilentiu, dédié au paîpe Adrien VI. - hlowragsxaxa (Barthélemi), son ils, est auteur d’un opuscule De morbo gallicofrecueilli par Lu- · vlgini [Luiainuah dans sa collection De morbia te-, ’ nereis. — hloxraomxsa (Marcwtntoineî, fils du précédent, professa la chirurgie et l’anatomie-à Padoue de 1511.5 à 1570, et mourut en’1572. tî)n a de lui’: De lcipete, phagedœnç ; gangrenq, aphacclo et cancro, Venise, 1559, in-É°. — Mos : tltcxaxn (PieI’re), .Son frère’, lui succéda dans-sa chair} de chirurgie en 1570, et mourut trois mois après lui, en’ 1572. Outre des Tabla mm·’ tomiqim en couleur, on cite de Pierre un.opus· · cule : Dexulnerïbus et ulceribus coranique reiiiediù, ’ La plupart des historiens de la médecine le coin fondent avec Pierre l’ancien, en lui attrilmant un traité des urines (voy. Tirabosehi, Storia della l¢un-a¢. itcl., t. 6, p. 453). — Moxncxvîgn (Ange} ’ enseigna la médecine à Padoue de ’16 à 1678, et mourut le 2t octobre de cette innée. En-lui iinit cette longue suite de savants médecin set d’habiles praticiens qui, pendant -plus de deux siècles, avaient oçcurpé les chaires de l’université de Padoue avec le p us brillant succès. W—s.

MONTAGNAT, médecin, né à Ambérieuïdans le Bugey, vers le commencement du 18e siècle, appartenait à une famille honorable. dans la