Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 30.djvu/14

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NAD ce recueil important se trouve à la bibliothèque de Paris, ca inet des manuscrits ; L- lllponse au objections de U. Heller, de l’¤radém ’¢ royale des srieures, au sujet du mémoire s r le sëîde chaux, lu à l’amdé1uie au mais de junriçr 17§9 ; - Essai sur la théorie du terres et des pierres — du tale — de l’ardois¢:— Essai sur la théariedes terres et le fau-lques.a•slr¢s fossiles — le la marne et les matières lapidffques ; — Observations anatomiques sur Cëpù réa, le sapin et le gin cottage. QIC. — Benjamin-Eilme Nannuvr, fils du précédent, naquit à Montbard le 22 janvier 1118 et mourut dans la même ville, e 17 février 1801. Destiné par sa famille à la magistrature, il prit en 1767 la robe d’avot-at. il avait alors dix-neul’ans. Trois ans après Qà vingt-dèux ansj, le Zljuillet 1770, il entra au parlement de Bourgogne. Les lettres patentes q’ui lui accordent des dispenses d’âge sont motivées sur les eelatants services rendus par Jean Nadault son père dans sa charge d’avocat général. Benjamin Nadault entra nu parlement à une époque de grande fermentation, il assista à tous les troubles qui précédèrent la suppression des cours souveraines. Ennemi des mesures violentes. il conseilla toujours la modération et le respect au pouvoir, qui s’alliait dans son esprit avec une sage liberté. En 1789, un an avant la suppression officielle des parlements f 7 septembre 1790f, il rentra dans la vie privée et vint habiter sa maison de Montbard, où il S’îl(lolllli.l au culte des beaux-arts et des lettres. Il avait un goût passionné pour la peinture et il la cultiv ait avec succès. Longtemps sa maison fui, le rendez-vous des artistes de a province qui avaient besoin d’argent ou d’appui. Greuze, Lallemand, Dubois 5 ont tour à tour laisse des traces de leur reconnaissance. Benjamin Nadaulr dessina seul les beaux jardins que Buffon, son beau-frère, avait crées sur l’emplacement arîtle de l’ancienne forteresse des ducs de Bourgogne. En 1780, il contribua, comme élu aux derniers états de la province, à l’achat de ln précieuse collection des plàtres moulés sur l’antique qui orne aujourd’hui encore le musée de’Dijon. Un beau trait de sa vie ne doit pas être passe sous silenoe : Dans-le temps de la guerre malheureuse que la France soutenait contre l’Angleterre pour ses colonies, le parlement de Bourgogne simposa pourune somme importante. La révolution survint, la plupart des membres dont les charges n’avaient pas été remboursées refusèrent de tenir leur engagement. Benjamin Nadault, dont la fortuite était détruite, paya au delà du sien, regardant comme le plus imper jeux devoir de l’bonnète homme, Fobligation de faire’dans toutes les circonstances honneur il sa parole. — CuIm-in¢·Auoin¢u¢ Lucnimc ma Bu ra, sœur du célèbre naturagste de ce nom. Qt, à Buffon le 29 mai 17t’et mourut à Montba le Il juin 1832. Le 29 mâi 1716 elle épousa son cousin germain Benjamin-Etlme Nadault, conseiller. au parlement de Bour-,

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  • Q, à NAD. 0

RORTIE. Mblâme Nîldllllt fllt Ullt ? femme remarquable ; chez elle les quzdités légères de l’esprit ne llrent pas tort aux ons plus solides du cœur. Buffon, veuf de bonne heure, la mit à la tête de sa maison ; avec madame Daubenton elle en faisait les honneurs aux étrangers de distinction que la ttrande renommée de son frère y attirait chaque jour. On a conservé le souvenir de plus d un trait d’esprit échappé à cette jeune maîtresse de maison ui eut tour à tour à recevoir l’empereur rl’Aulrit :’lic, le roi’de Suède, le prince royal de Prusse, des ministres, des ambassadeurs, des généraux d’armée. Buffon l’aimait ; reconnaissant lq’justesse de son esprit, il la consultait sur ses a aires domestiques et quelquefois-même sur des travaux d’un ordre plus sérieux : il’a cité son nom dans l’histoire naturelle et a inséré dans l’histoire des perroquets une-suite d’observations qu’elle lui avait communiquées. Il lui témoignait ’ une confiance plus grande encore ; il l’employait à sa correspondance. Les lettres de madame Nadault q’ui nous sont parvenues montrent que Bullon avait ien su choisir. Madame Necker lui écrivait un jour : « La’sœur de Mi de Buffon eût été toujours pour moi un être sumaturel par les <« souvenirs qu’elle m’aurait rappelés, et le style de ses lettres est une nouvel e preuve de son origine. » Pendant la révolution, réduite à travailler pour vivre, madame Nadault ne perdit rien de la douce aménité de son caractère ; par un miracle de charité, elle savait trouver le moyen de secourir de plus malheureux qu’elle. — loge : sur la famille Nadault : Des |ibmé.« de la Bourgogne d’opi ; i-s les jetons de ses îlots. par ll ssignol, f8§il ; — Description du duché de Bourg nc, jar Col. Il’lëp(10 ; — lac prfftic du ¢’oml•.• de Èu n, par le chevalier Aude, 1788 ; — le Por-Icmenl de Bourgogne de l7O3 à 1190, par des Marches, 1851 ; — la Iteruc archeologiquv ; l’.·llmanach de (Toune pour l’année ISSB ; — la Correspondance de Bulblf. BIC. Z.

NADERMAN (JcAs-Fnaxçols), professeur de harpe au Conservatoire de musique, naquit à Paris en 1781. Dès 1195, il essaya son talent dans quelques l’éu¤ions d’artistes et d’&m&teurs. Il composait déjà de jolies romanœs et dép lovait beaucoup d’habileté sur la harpe. En f798, il se rendit à Vienne, où le célèbre Clémenti le protégea particulièrement. Dc retour à Paris, il produisit un effet extraordinaire dans une cérémonie funèbre en l’honneur de Washington, où il dirigea douze harpes, qui, soutenues par des cors et des voix éclatantes, retentirent sous le dome des invalides. Depuis, ce fut au son d’·un de ses motifs les plus puissants que nos soldats à la bataille d’Austerlitz occupèrent les hauteurs du Plaun, clef de la position stratégique. Cet artiste mourut a Paris le 2 avril 1835. Parmi [ses élèves on distingue Foiguet, Labarre et ltette, gendre du’pianiste Cramer. En considérant Naderrnan comme associé à son frère Henri pour la fabrication des 2 *. an. sur...uvZ.M, .-lan.¢, ...., ....., ·...i».c i«t.»L...J··:·.iÈ...·. ;.