Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 33.djvu/520

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PLE

Ht) !. in•B’ ; 10° Hygroloyie carporia bnnieni, aieadsctrieedo hrnnoribaa inoorpen contenta, Vienne, Hill, in-8° ; traduit en français par Pitt, Lyon, 1800, in-8° ; 2I• Elements terminologie borenice, Vienne, 1191, in-8° ; ii• Elenunta cligniia, Vienne, 1800, jn-8° ; 13° Elasunte Phornecoûetegrnphologie, rica doctrine de prescriptions fornoslennn ssedicinoliean, Vienne, 1199, in-8° ; it• Phnrinacologù nnelieo-chiwrgice apecielis, aire doctrine de ciribsa nasdicementoretin interne oc externe in crtrationa snorlorurn edlriberi aoliumnn, Vienne, 180t, 3 vol. in-8° ; 25° Doctrine de cognoacendù et curendia niorbia infentana, Vienne, IBO7, in-8° ; 26°* Doctrine de morbù sans fsnrinci, Vienne, 1808, in-8’. La plupart des ouvrages de Plenck, qui sont écrits en latin, ont été traduits en allemand. G-·r-a.

PLESSING (Frédéric-Victor-Leberecht), littérateur allemand, né en 1752 à Belleben, en Saxe, après avoir fréquenté les universités de Goettingue, Halle et Koenigsberg, prit dans la dernière, en 1783, les degrés de docteur en philosophie, sous le célèbre Kant, et obtint en 1788 une chaire de philosophie à Duisbourg, place qu’il conserva jusqu’à sa mort, arrivée le 8 février 1806. Plessing est auteur de plusieurs ouvrages sur la philosophie des anciens. Il avait conçu le plan d’un nouveau système de philosophie ; mais il n’a pas pu achever son édifice. Voici les titres de ses écrits : 1e Osiris et Socrate, Berlin, 1783, in-8°, ouvrage ayant pour but de comparer la philosophie et la théologie des Egyptiens à celles des Grecs ; 2e Memnonium, ou Essai pour dévoiler le secrets de l’antiquité, Leipsick, 1787, in-8°. Il donna une suite à cet écrit important par ses Essais tendant à éclaircir la philosophie de la plus haute antiquité, 1788, 2 vol. in-8°.

D-G.

PLESSIS RICHELIEU (François du), dpère du célèbre cardinal de ce nom, était issu’une famille ancienne, qui tire son nom et son origine de la terre du Pessis, en Poitou. Il signala sa valeur à la bataille de Honcontour et suivit le duc d’Anjou en Pologne. Ce prince, étant parvenu au trône de France sous le nom de Henri III, lui confia dliîérentes négociations, lui donna la charge de grand prévôt en 1578 et le lit chevalier de ses ordres en 1586. Le courage et la Fidélité de François du Plessis lui valurent aussi l’estime de Henri IV, qui le nomma capitaine de ses gardes ; mais ll ne put en remplir les fonctions, étant mort peu de temps a res, pendant le siège de Paris, le 10 juillet IISPQO, à l’âge de ti ans. Il avait épousé Susanne de la Porte, dont il eut : t• Henri, qui fut tué en duel parle marquis de Thémines, sans laisser d’entanIs ; 2° Alphonse-Louis, qui fut successivement évoque de Luçon, archevêque d’Aix et de Lyon, cardinal, grand aumônier de France, et mourut en 1653 ; 3° Ar-mand-Jean, premier ministre de Louis XIII ; t• Françoise ; 5° Nicole, qui épousa Urbain de Hafils, marquis ds Iasaücay. Inns), at mourut

PLI M8 le 30 sont M35. Françoise du Plasis, morte le 17 avril 1675, avait épousé en secondes noces lléné de Vignerod, seigneur de Pont-Courlai, grand-père d’Armand-Jean, duc de Richelieu et père de Mariedladeleine, duchesse d’Aiguillon, dont le duché a passé dans la branche cadette des ducs de Riche ieu. L—r-a.


PLESSIS (du). Voyez RICHELIEU.


PLESSIS (dom Toussaint-Chrétien de). Voyez DUPLESSIS.


PLESSIS-BELLIÈRE (Jacques du). Voyez ROUGÉ.


PLESSIS-D’ARGENTRÉ (Charles du). Voyez ARGENTRÉ .


PLESSIS-MORNAY (Philippe du). Voyez MORNAY.


PLESSIS-PRASLIN. Voyez CHOISEUL.


PLETHON. Voyez GÉMISTE.



PLETTENBERG (Walther ou Gauthier de), prince souverain de Livonie, Courlande et Eslhonie, et le plus vaillant grand maître qu’eùt l’ordre des chevaliers Porte-glaive, na uit vers M60. Il descendait d’une ancienne famille noble, aujourd’hui encore florissante en Westphalie, et dont plusieurs membres émigrèrent, après la perte de leur château de Plettenberg, dans les provinces baltlques. Maréchal des armées de l’ordre en l£89 et ambassadeur à Moscou en lt9l, Gauthier devint maître provincial des chevaliers porte-glaive le 7 juil et HQE, après la mort de Freytag de Loringhof. C’est lui qui réunit pour la première fois ces provinces éloignées en un seul faisceau, et qui tint haut et ferme pendant quarante-deux ans le drapeau allemand. Après avoir fermé le comptoir hanséatique à Nowgorod la Grande et chassé tous les Allemands, le 10 sont HM, les Russes s’apprêtaient à inonder les provinces bal tiques. Mais Gauthier de Plettenberg battit les bloscovites, dans l’espace de deus ans, en six batailles rangées, où les à lemands, dix lois inférieurs en nombre (&,000 contre ,000), vainquirent, grâce à leur excellente artillerie, et où leurs lansquenets acquirent le nom de lansquenets de fer. Ce furent, en 1501, la bataille de lltaholm (27 août), en Eslhonie, celle de la Siriza (le 7 septembre), et celle de Helmet (le lt novembre). L’année suivante (IB02) fut illusârée par les victoires de Narva et lvanogorod (e mai) ; la prise d’lzborsk, ancienne résidence des czars, en juin, et par la grand coup de Smolin, près de Pslsovv, le lil septembre. Dans le traité de paix de lll03, cette dernière ville entra dans des liens de vssselage avec l’ordre ; les Russes durent en outre rouvrir le comptoir hanséatique de Nowgorod, qui, d’après les nouveaux traités de US00, lliü et 15 2, reçut le Jarivilége du commerce avec toute la Russie. Par’autres stipulations avec la Suède et le Dancmarck, Gauthier avait fait accorder aux villes livoniennes, en 1510, le privilège du commerce de tous les pays limitrophes de la mer Baltique. En 1515, il mit à la raison les Polonais, qui serraient de près l’ordr• ’l’eutoni•