Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 33.djvu/570

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POG

llespoee ne lacupie de ces lettresaété sa t Hein- les originaux. qui sont à Ionptgî rnsrt, dans les archivesdul. emarquis du Post, descendant du correspondant de Calvin ; que cette copie fut communiquée à Voltaire, qui dé· sira, veulant en faire Ulllît •I¤’elle fut autlsentlqeépnper un homme public, et y ajouta, après les a r lues, quîllques vers surCslvin, écrits de sa main sur cette copie. Z.

POEYDAVANT. Voyez BELA.

POFFA (Jean-François), habile compositeur de musique sacrée, naquit à Crémone en 1778. A l’âge de quinze ans, ayant montré son génie musical, il fut envoyé, au conservatoire de Naples, où il resta onze ans et obtint la place de premier maître. Revenu dans sa patrie, il y fut nommé maître de chapelle de la cathédrale, après le décès du célébre Arrighi. Poffa composa des messes, des oratorios, qui peuvent rivaliser avec les compositions de Haydn, de Paisiello, de Duranti, etc. Il mourut le 9 février 1835.

Z.

POGGI (le chevalier Joseph de), archéologue et littérateur italien, naquit le 2t-aout l76t àPiozzano, près de Plaisance, d’une famille noble. Après avoir commencé ses études sous les yeux de son père, il fut envoyé au collège de Parme, puis, se destinent au service des autels, il alla étudier à Rome et prit successivement ses grades en théologie, en droit civil et en droit canon. Peu après, l’acadenûe de la Sapience l’admit au nombre de ses membres. Ayant reçu les ordres sacrés, il se rendit à Pistoie auprès de l’évêque Ricci (coy. ce nom) et manifeste dès lors cet esprit d’indépendance religieuse qu’il devait pousser plus tard jusqu’aux dernières limites. Lorsque la révolution française éclata, Poggi en adopta les principes avec ardeur et travailla activement à propager le mouvement en Italie. Aippelé à Iii-. lan, en N90, par Bonaparte, afin’or-ganiser la société d’instruction publique, dont le but était de répandre, surtout parmi le peuple, des idées révolutionnaires, il fut chargé de rédiger plusieurs journaux et manifestes, auxquels le rendait particulièrement propre sa grande facilité a écrire. Pendant lecourt triomphe des armées austro-russes, en 1709, Poggi se réfugia en France, avec plusieurs autres savants italiens et se fixa définitivement à Paris. Peu de temps auparavant il avait sollicité et obtenu du pape Pie VI l’annulation de ses vœux sacerdotaux. Cette démarche ne fut pas l’elTet d’une déférence sincère, mais bien d’une frayeur nsementanée, elnsi que le prouve sa conduite avant et après cette époque. Jouissant d’¤ne fortune assez, considérable, Poggi putse livrer a son août prononcé pour la littérature, Parshéobât. les sciences naturelles, et ilûpeunblia sur dit-. férentes questions qui s’y ratta t plusieurs travaux remarquables. On les trouve d sséminés ’ dans les publications périodiques de l’époque, ·, telles’que les Annales le chimie, le Dimanche, le-Courrier Je l’Esrop¢ et le lloeirour ueivorssl. En

FOG BIB t8tt, Pcggi fut nommé membre du corps législatif français par le département ! du Tsro. Quatre ans après, l’impératrice ltarie-Louise, qui venait d’échanger la plus belle couronne du mondicontsa le petit duché de Parme, Plaisance et Guastalla, e choisit pour liquider avec le gouvernement français les créances et les dettes de ses nouveaux États. Le zèle, Vtntelligence, le désintéressement que Poggi mit dans l’exécution de son mandat lu valurent les distinctions les plus flatta uses. Créé d’abord chevalier de l’ordre de Constantin et conseiller d’Btst, il fut chargé d’atl’aires de l’archiduchesse de Parme auprès e la cour des Tuileries, fonctions qui, (pour n’avcir en elles-mêmes qu’une importance iplornatique assez mince, n’en étaient pas moins honorables. Bien qu’il ne fut pas retourné dans son pays depuis t 799, Poggi en avait conservé le plus tendre souvenir et recherchait la société des Italiens distingués par leurs talents ou leurs écrits, quelles que fussent leurs opinions. Sa bourse leur était toujours ouverte, et il donna jusqu’a’cent mille francs à Charles Botta pour la première édition de l’Hismirs d’lzalie, Paris, Didot, 18 !t. On s’étonne de trouver tant de générosité chez un homme qui professait hautement le matérialisme. Arrivé à un âge avancé, il alla habiter une belle maison de campagne qu’il avait achetée dans la vallée de Montmorency. Il y mourut ne 19 février 18t·2, âgé de plus de 80 ans. On a de lui : t• De Eeclssia tracnuw, 1788, in-8°. L’auteur y développe les ·principes des libertés gallicanes en s’appuyant des autorités de Febronio, de Pereira, de Gîannone, etc. 2° Saggin sulla libâtà dell’nono, U89. Les opinions que Poggi soutient dans cet ouvrage sur le libre arbitre ne sont pas orthodoxes, mais il y est encore loin de cette négation de tout principe religieux à laquelle il arriva par la suite. 3° la mseumfragnsentam in l/’elejatœ legis romane pro Gallia Cisalë pine Gûilltllhllüfillîll, 1790. C’est l’explication d’une ancienne inscription existait dans le musée de Parme et qui fut epuis transportée à Paris. Cette dissertation a été reproduite par l’sbbé Marini dans son ouvrage intitulé I·’ra¢rs : Arveles. &• Origine dslla socranità, 1791, in-8°, opuscule qui a été taillé dans le Cosma : social de J.-}, Rousœan ; 5° Delle eamsds sincère, etc., Florence, t>79t, 3 vol. in-8°. L’auteur y soutient ue les princes ont le droit d’intervenir dans les âtïaires ecclésiastiques et donne les plus grands loges aux réformes introduites en Toscane par le grand-duc’Lécopold et par l’évêque, Rlcei. f6° Lsttsre di fra C embase, Pavie, 1792, in-8°. C’est un supplément i l’ouvrage précédent. 7° Inswipticssnas cusnsss placentinarsnn e¤D.e-p ;, 1193, in-8° ; collection estimée d’inscriptions romaines trouvées dans le territoire de Plaisance et dans l’antique Veleja. 8° Inscriptions : placensime ssudii cci, 1193, m·7° ; 9° Dissertation stossslla batsaglia l%¤lMIs à Thbùs,

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