Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 4.djvu/155

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150 BER server de la ibudre, Montpellier, 1777, tn-t° ; 2° Quelles sont les maladies qui procèdent de la plus ou moins grande quantité du Raids électrique, ibid., 1779, in-8o ; 5°* des Moyens économiques d’entretenir les pavés, ibid., 1779, in-8o ; 4° Mémoires sur les moyens qui ont fait prospérer les manufactures de Lyon, etc., Paris, 1782, in-8o ; 5° Mémoire sur le moyen de déterminer le moment ou le vin en fermentation a acquis toute sa force, couronné à Montpellier et imprimé dans cette villo,1782, in-8¤ ; 6° de l’Électricité des végétaux, Paris, 1785, in-8o ; 7° de l’Electricité du corps humain dans l’état de santé et de maladie, ibid., 1785 ; et Lyon et Paris, 1786, 2 vol. in-8o ; 8° Avantages que la physique et les arts peuvent retirer des globes aérostatiques, Paris, 1784, in-8o ; 9° de l’cau la plus propre à la végétation, ibid., 1786, in-8o ; 10° de l’Electricité des météores, ibid., 1787, 2 vol. in-8o ; 1l° Mémoires sur la théorie des incendies, etc., ibid., 1787, in-1° ; 12° sur le basalte de St-Ribary, Montpellier, 1781, in-8o ; 15° Preuves nouvelles de l’e[/îcocité des paratonnerres, Montpellier et Paris, 1785, in-4o ; 1-1° la Nature considérée sous ses différents aspects, Paris, 1787-89, 9 vol. in-8o : ces trois derniers ouvrages ont été faits en commun avec Boyer ; 15° Atlas moderne portati/’, précédé des éléments de la géographie, seconde édition, Lyon et Paris, 1804, in-4o. Berthelon fut aussi pendant quelques années l’éditeur d’un journal d histoire natu1·elle, commencé en 1787, et du Journal des Sciences utiles, fondé en 1791 : il a inséré quelques mémoires dans le Journal de Physique, et a eu part à la partie Physique de l’Encyclopédie méthodique. CH-s.

BEBTIIONIE. Voyez LABEIWHONIE. BEll’l’H0’I’, ou BERTHAUU (CLMJDE), né à Langres, au commencement du 16e siècle, lit ses études au collège de Navarre, à Paris, et se lit recevoir docteur en théologie. Il professa ensuite successivement aux collèges de Dijon et de la Marche, fut recteur de l’université en 1557, et principal du collège de Navarre en 1511. Il est auteur des ouvraes suivants : 1° Judieium pauperum, avec des notes par Vatel, régent du collège de Dijon, Paris, 1554, in-1°* ; ’2° traduction française du livre de Jean Coclilée sur le purgatoire, Paris, 1552 ; 5° Dialectica progymnasmata, quibascum omnia philosophieœ instrumenta, tum maxime ejus quœ rationalisa dicitur, elementa continenlur, Paris, 1615, in-1° ; l° le Directeur des confesseurs, 16-18. T—P. F.

BERTHOT (CLÉMENT·LOUlS—CHARLES), naquit le 17 février 1758, à Vaux-sous-Aubigny (Haute-Marne), où son père était notaire. Après avoir terminé ses études, il vint se fixer à Paris, et était avocat au parlement en 1789. Il adopta les principes de la révolution et fut nommé membre du directoire du département de la Haute-Marne. Mais partisan enthousiaste des nouvelles réformes, il ne voulait point le renversement de la monarchie, et, après les événements du 29 juin 1792, signa, ainsi que ses collègues du directoire de la Haute-Marne, une protestation contre les outrages faits au roi dans cette journée. Il appmuva toutefois, quelques semaines après, les évé BER nements bien plus graves du 16 août. La conduite modérée de Berthet, comme adminiatmteur, devait nécessairement attirer sur lui des persécutions, qu’il évita en se cachant pendant la terreur. Le département de la Hauto-Marne fenvoya quelque temps après au corps législatif, et, en 1800, il fut nommé a la sous-préfecture’de Langres, qu’il quitta pendant la œnt jours, et occupa de nouveau depuis 1815ju.sqn’en 1824. À cette époque, ayant demandé à être mis à la retraite, il se retira à Vaux, où il mourut leiî septembre 1852. Administrateur intègre et d’unc grande capacité, Bertliot sut se concilier l’estime de ses concitoyens. Il a publié, en société avec Lombard (voy. ce nom), le récit des événements révolutionnaires, sous ce titre : Histoire de la révolution et de l’établissement d’une constitution en l·’•·mire, par deux amis de la vérité, 18 vol. in-18, Paris, 1792 à 1805. Cet ouvrage, où les scènes de la résolution ont été retracées au fur et à mesure quelles se passaient, manque de cette appréciation calme et équitable si nécessaire si l’historien. Écrivant sous l’impression des événements qu’ils racontent, les auteurs n’ont pas su se défendre de cette exagération qui caractérise les publications politiques quotidiennes, mais que historien doit éviter avec soin. Cette remarque doit surtout s’appliquer aux premiers volumes écrits dans le style prétentieux et exalté des journaux révolutionnaires. L’Histoire de la révolution par Bertliot et Lombard, qui renferme un grand nombre de faits et de détails intéressants. ne doit donc être consultée qu’avec beaucoup de réserve. T.·P. F.

BERTHOUD (Fnnouvalvo ), horloger-mécanicien [ de la marine, pom· la construction et Pinspection des j horloges à longitudes, membre de l’Institut, de la y société royale de Londres, et de la Légion d’honneur, naquit le 19 mars 1727, à Plancemont, dans I le comté de Neufchâtel. Son père, qui était architecte et justicier du Val-de·’1’ravers, l’avait d’aboi.1 destiné à l’état ecclésiastique ; mais le jeune Bertlioud ayant eu occasion d’examiner, à rage de seize ans, le mécanisme d’une horloge, devint passionné pour la mécanique, et s’y livra entièrement. Son père favorisa un goût si louable ; et, dans le dessein de développer de telles dispositions, attira chez lui un ouvrier habile qui enseigna à son fils les premiers éléments de l’horlogerie : il consentit ensuite à l’envoyer à Paris pom· étendre et perfectionner ses connaissances. C’est dans cette ville, où il s’était fixé depuis 1745, que Ferdinand Bertlioud lit lm premières horloges marines, dont on a fait tant d’usage, et avec lesquelles les marins français ont trivaillé si utilement à perfectionner la géographie. Les horloges marines de Berthoud ont été éprouvées par MM. de Fleurieu et Borda, qui vérilièrentquïelles faisaient connaître la longitude en mer à un quart de degré ou cinq lieues au plus, après une traversée de six semaines. On remarqua aussi que l’explosion des canons ne troublait pas la régularité de leurs mouvements. Berthoud et Pierre Leroi firent tous deux en France des horloges a longitudes. Quoiqu’ils aient employés des moyens différents, les machinœ qu’ils