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WAL

chée les éditions de 1829, 2 vol. in-12; Londres 1853, et Edimbourg, 1855. Les poésies de Waller font partie des collections d’Amsterdam et de Bell. Voir aussi Jameson, The Romance of biography, Londres, 1837, in-12. W—R.

WALLERIUS (Jean Gottschalk), professeur de chimie à l’université d’Upsal, naquit la 11 juillet 1709, dans le comté de Necke. près du Sudermannland. Cette contrée, si riche en mines d’argent, de fer et de souffre, détermina de bonne heure sa vocation. Il commença dès l’age de cinq ans à s’occuper d’histoire naturelle, et surtout de minéralogie. Après avoir fait ses études à Upsal, il fut appelé, en 1732, à l’académie de Lunden, comme adjoint à la faculté de médecine ; de li il revint à Upsal, où la faculté le nomma son secrétaire et son archiviste. En 1739, le collège royal de médecine, Stockholm, le nomma assesseur, et en 1740, Olaüs Rudbeck étant mort, Wallerius eut, avec Nicolas Rosen et le célèbre Linné, l’honneur d’être mis au nombre des trois candidats qui furent proposés au roi pour la chaire d’anatomie et de botanique. Rosen eut la place, et peu de temps après Wallérius fut nommé adjoint à la faculté de médecine, et en 1750, professeur de chimie, de métallurgie et de pharmacie à l’université d’Upsal. Il était membre de l’académie d’histoire naturelle de Vienne, et de l’académie des sciences de Stockholm. En 1766, ayant résigné toutes ses fonctions, pour suivre ses travaux particulièrs avec plus liberté, il reçut du roi la distinction de l’ordre de Wasa. Ce savant laborieux mourut le 16 novembre 1785, considère comme un des hommes qui, pendant le dernier siècle, ont contribué avec le plus de succès en Suède au développement des lettres et des sciences. Il avait parcouru tout le royaume pour visiter ses mines et recueillir ses productions naturelles. Dans la minéralogie il a introduit une classification qui a été longtemps considérée comme la meilleure qui existât, et qui en effet méritait la préférence sur toutes celles qui l’avaient précédée. Ayant heureusement appliqué la chimie à l’agriculture, il a fait voir comment les principes élémentaires contribuent, chacun pour sa part, au développement du corps végétal: il a indiqué l’influence qu’ont les huiles, les sels, etc., sur les productions naturelles, sur la fertilité ou la stérilité du sol. Ses principaux ouvrages sont: 1° De origine et nature nitri, Upsal, 1749 ;Gœttingen, 1750; 2° De principiis vegetationis, Upsal, 1751 et 1752; 3° Observationes mineralogicae ad plagam occidentalem sinus Bothnici, Upsal, 1752;Gœttingen, l753; 4° De nexu Chemiae cum utilitate Reipublicae, Upsal, 1752 ; 5° de artificiosa foecundatione immersiva seminum vegetabilium, Upsal, 1752 et 1753 ; 6° De origine salium alcalinorum, Upsal, 1753 ; Gœttingen, 1754; 7° Censurae circa Praeparationem Medicamentorum Chemicorum, Upsal, 1754; 8° Defensio contra Salbergium apothecarium in qua de natura nonnullorum salium,imprimis natri et nitri veterum tractatur, Stockholm, 1745; Gœttigen, 1747; 9° Mineralogia systematice proposita Stockholm, 1747 et 1748. Ce traité de minéralogie a été traduit en allemand par Denso, Berlin, 1750, et en français le baron d'Holba¢h, Paris, 1753, 2 vol. in-8°. Il y en a une deuxième édition, Stockholm, 1730, et une réimpression, Vienne, 1778, 2 vol. in-8°, sous le titre de Systema mineralogicum. 10° Hydrologia systematice proposita, Stockholm, 1748 et 1749, également traduit en allemand par Denso, et à Berlin, 1751; 11° Sur les eaux minérales que l'on trouve prés d'Upsal, 1751; 12° Sermo de origine salium, et causa cur ferrant frigidum fragile, Stockholm, 1750 et 1751;


13° Liner : de ebook idole ejacdeaigue gensiao uu, Stockholm, 1751 ; traduit en allemand par Denso, et publié dans les Mémoires eur l’hia1. nav. ; ll’Urbaai Hicraa acte cloeaoim ulllilütlil, aaaotatioaidu illulreu. Stockholm, 1753, 2 vol. in-8°, et Leipsick, 1751. ; 15° (Jonnmiteria Lipsieuia de rebeu mediria, Leipsicli. 1753, 3 vol. ; 16° Chemin physico (Suéd.), Stockholm, 1759 et 1768, 2 vol. in-8°: (lat.) 1760, 1769 ; Gœttingen, 1760 et 1762 ; traduit en allemand par Mangold, Gotha, 1761, in-8° ; nouvelle traduction en allemand, Leipsick, 1775 et 1780, 2 Vol. in-8° ; 17° Eleuienu métallurgie, s’atin chemicœ, Stockholm, 1778, avec plancliïi ; trad. en allem., Leipsick, 1770, in-8°, et Gœttingen, 1770 ; 18° Systeme mineralogicum, Stockholm, 1772 et 1775, 2 vol. in-8° ; Vienne, 1778, in-8° ; trad. en all., Berlin, 1781 et 1783 ; 19° Brenis introdactio in histariam litterariam mineralogicam, Upsal, 1779, in-8° ; 20° Dixpulationes physico-chemicgfharmacculico-minéralogieœ et metallm-gi¢·œ, Up, 1781, 2 vol. in-8° ; 21°.’|h-dotations : physico-cliemicz de origùie mnndi imprimis geoeosmi ejuademque m¢1a•wrpIiosi, Stockholm et Upsal, 1779, in-8° ; traduit en allem., Erfurt, 1782; Gœttingen, 1779 et 1781; et en français, par Dubois, 1781, in-12; 22° Disputationum academicarum fasciculi, Stockholm, 1780 et 1781, Vol. in-8° ; 23° Eléments d’agriculture physique et chimique, traduits du latin, Yverdun, 1766, in-8°, et Paris, 1774. Dans sa Minéralogie, Wallérius divise le règne minéral en quatre classes, fondées sur des caractères physiques et apparents, < les te, les pierres, les minerais et les concrétions. Les terres se subdivisent en maigres, en grasses, en minérales et en dures. Dans les premières il comprend l’humus, les terres calcaires, les gypseuses et les magnésiennes; dans les secondes, les argiles et les marnes; les troisièmes sont les ocres ; les quatrièmes, les sables, le tripoli, les pouzzolanes. Ses pierres se subdivisent d’après les mêmes principes. et il y forme des genres d’après des caractères encore lus extérieurs; ainsi le marbre, le spath, des différences qu’aujourd’hui on regarde à peine comme des variétés y sont élevées au rang de genres. Il y