Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 6.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


2 BRU ’ · au parlement de Dàle, et, en cette qualité, il se trouva niembre du conseil chargé de la défense de cette ville. (Voy. Borvia.) Le e avantageux qn’on rendit de Brun a h détermina le roi a l’envoyer aux dlètea de Worms et de llatisbonne, et à le nommer enfin son plénipotentiaire au congrès de Munster, en 1643. Il se conduisit dans cette place importante avec beaucoup d’ltabileté, et eut seul le mérite de cette négociation, dont le résultat fut la paix entre l’Espagne et la Hollaude. Brun ftil alors envoyé en Hollande avec letilre d’ambassadeur ; en même temps il fut créé baron et conseiller d’État au conseil suprême de Flandre à Madrid. L’estime qu’ou avait pour Brun en Hollande s’accrut encore quand il tilt mieux coi.nn. il ne s’y traitait rien sans qu’il fût consulté, ct la confiance-qu’on avait dans ses lumières et dans su droiture était telle, que souvent même on s’ey rapportait entièrement à sa décision sut·’des points contestés. Il mourut à la’Ilaye, le il janvier NSI, dans un âge peu avancé. Quelques écrivains français, rivaux ou ennemis de Brun, ont parlé de lui d’une manière peu avantageuse ; mais on prendra’d• ses talents et de ses qualités personnelles une opinion plus favorable et plus juste, si l’on s’en rapporte à ce qu’eu disent ’iequel’ort, dans son Traité de ambassadeur et du ses fonctions, et le P.’Bougeant, dans son Histoine du traité de WestpItalie, deux auteurs ddfïe témoignage ne saurait être suspect. Balzac nomuuit llrun le Détttortltêm dé Dole. l·’aret et Théophile lui ont donné aussi de grands closes. On a de Brun les ouvrages suivants : l° Choix des Épître : de Juat¢·Lipse, traduites du latin en trxmçais, Lyon, 1619, in-8o. Labbé Joly, dans ses lltntarqurs sur’le Dictionnaire de Ba le en cite une 2’ édition de Lyon, toit, in-8o, et üoréri, ’une 5° de Lyon, 1650, i*u·8° ; mais ces prétendues éditions de’ 16 :’14 et de ltiàt) ne diffèrent de la première que par le liiontispioe. 2·• La Pieux Devoir : du sieur Brun ti la glorieuse mémoire de Philippe III, monarque des Espugnea, et d’All•crt, archiilue d’Autrir1i¢, duc et comte de Bourgogne, Besançon, Moingesse, 1621, in-i°. Cet ouvrage Èïé attribué, par erreur, à Jean-Laurent Brun, frère l’Antoine Brun, doyen du eliapitra de Poligny, 5° Bibliotheca Gallo-Su¢cica ;Era :•••us Inssicus collegit, Utopia (Paris), 1042, in-4o’§ ; nouvelle édition, in-4o. Cet ouvrage, très-rsreast attribué par les uns à Isaac Wolinar, et par d’autres, à Aneoine Bmn. Le cardinal Maurin en regarthit Brun comme l’auteur, et son opinion est ici d’n¤ grand poids. (1’est un catalogue de livres supposés conne la Franco ; il-l’ut supprimé par arrêt du parlement de Paris, et l’impi-imeur condamné au fouet. la Amiencrùica llonitie ad Gallia lsgatos, snomuterium Hêaphatoruttt pacis tractattda’litttlo nùsoe, titl. Adolpli. Spmigero, Francfort, MH, in-t°.t, Mattliieu de Morgues, sieur de St-§ermain, repondit à cet onvnge. Brun lui répliqua par les suivants : 5° Spongia France-Gallica liturc ts Wilhelmo Kodak pho Gemberlakltio, apud T ribeces cotuule, inspruck, 1616, itt·4°. 6° Oralio lümws Wolfguitgi Ernesti tt / $.

BRU ’ Papsnlttsttssn, liberl bdronis, ’ln-4°. Matthieu de Morgues fit une nouvelle réponse à ces deux ouvrages, plus violente e hprenitlm. ùrbit atübua a Ant. hunt Golhl, In I•l••s’ o-apt¢a sans-1’»»·etmn, ’ Gatti-msttmttmi, Gaus-Sueciemn, Cosmopoli, 1640, . in-4o. Il a encore publie : 7° Pierre ds touche des véritables intérêts des Provinces-TJnles du Pays-Bas, et des intentions des dem : ¢·¢iuronnes~( de France et d’Espagne) sur la traité de paix, 1050, iu-8° ; rélmpriinoe plusieurs fois in-8f et in-1°. 8° Lettre d’A•tt. Brun, ambassadeur pour S. M. C. en Hollande, sur l’ittn oeen¢·e de MM. les pïnces, du 19 août 1650, in-4o. Dans sa jeunesse, Brun avait composé des vers français. On en trouve quelquos-uns dans les Délices de la poésie françoise. 1620, in-8o. On lui attribue aussi des chansons, lmpritnees I Nuremberg ; W-s..

BRUN (Antoine), Espagnol, a fait imprimer à Saragosse, en 1619, Arte para qgender a estvlrir. —Jérom« Baux, aussi Espagnol, a donne une histoire du siège de Parts en 1590, sous cs titre : La mas noble Cereo de Paris qw Itiso el doqste de Mrnurs gobernador de los cereados ; el sstowo que einbio’cl ny D. Felipe ron los disques de Puma y Hin mena, ùragosse, chez Jean Bscatrilla, 1501, in-8o. Dans la Bibtiathsque bisttnîqste de la France, il n’est fait aucune mention de cet ouvrage, que Nicolas Antonio dit au reste n’etrs qu’un eaitratt des rela-. tions françaises. A. B-·r.·’

BRUN (M sata-Manooszarrs na lMso¤·l·’¤n’n, plus connue sous le nom de madaniel, naquit à Coligny, le 25 juin 1115. Elle nnissait, à la beauté et aux grâces extérieures, un esprit vif et agréable, des connaissances variées et une mémoire étonnante. lille épousa, on 1130, M. Brun. subdeleguti de Bel sançon, et ensuite procureur du roi du bureau des linanœs de Franclie·1lomté. Sa maison devint le rende : -vous de toutes les personnes de la province distinguées par leur naissance, par leur esprit, ou seti lement par leur goût pour la littérature. Elle est 5 morte à Besançon, au mois de juillet 1104, dans sa 81° année., on a de cette dame les ouvmzes/¤ulvante : 1° Bssei d’•sn Dictionnaire ootmot•·P’*•Vf¤ls, Besançon, 1155. in-8o* ; 2’édition, augmentée, 1155, in-8o. Petitdtenoist a eu part a ont ouvrage utile, mais superllctel et incomplet. !••L’A•na•r snatrrnd, poëme qui a obtenu une mention sa concours, pour le prix de l’Académie nunçsise, en 477s, ltessnçon, 1113, in-4o. 5· L’Amour des Français pour leur roi, poème, Besançon, 1771, il~·1°. Mamma Brun avait costume): grand nombto de poésies fugitives, que sa i estie ne’a jamais permis de nuire fin primer. ’ VR 1 ’V—s.

BRUN (nn). Voy. Lenny,

BRUN (Isis Bsvrtsrà), ancien trntorien, timdatour de l’Athenee de Paris, matt dans cette ville au cotntnencement de mars IBRÉ a publie : 1° le çons de Géographie uneienneet snoderne’, par demmtdeset par réponses, Gcnèwe,1181, in-8o ;2° HA moire rurjeetts question proposée par l’l•tst1tuI tt¤· tional : l’ern•la1ion est-elle un bon moyen dïtttteation ?, Paris, 1801, l•·8°. L’auteur considère Pétnulstion