Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 1.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

accepté ; mais le sourire gracieux qui accompagnait son refus nous a prouvé du moins qu’il n’était point offensé de la proposition. À la fin du dîner, il nous a fait servir du miel du mont Hymette, qui nous a fait juger que tout avait dégénéré en Grèce, même les abeilles.

Après le café et le chihbouk, nous avons pris, congé du disdar ; il a chargé un jeune Grec qui lui sert de secrétaire de nous accompagner à travers les ruines d’Athènes. Je vous parlerai dans ma prochaine lettre de ce que nous avons vu de plus curieux et de plus digne de vous être raconté.