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SUITE
DE LA LETTRE XI.

VISITES CHEZ LES FRANCS.

Smyrne, le 27 juin 1830.

Je vous ai dit que nos mode, nos bals, nos spectacles même étaient arrivés à Smyrne ; mais notre littérature et nos sciences n’y on pas encore paru. La rue Franque ne renferme peut-être pas deux bibliothèques. Les chefs-d’œuvre de l’ancienne Grèce sont inconnus à la plupart des Grecs ; et dans une ville où le divin Homère a obtenu des autels, on aurait quelque peine à trouver un exemplaire de l’Illiade et de l’Odyssée.

Rien n’est plus rare à Smyrne que les plaisirs de l’esprit et le charme d’une conversation spirituelle. C’est comme dans les khans dont je vous ai parlé