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MONDE GERMANIQUE.

faconde, que je pusse quelque peu lui ressembler. Mais l’on puise difficilement à une source dont les eaux tarissent. Désormais le monde se fait vieux, la pointe de la sagacité s’émousse en nous. Aucun homme de ce temps ne peut ressembler aux orateurs des âges précédents, aucun n’oserait y prétendre[1]. »

  1. Fredegarius, ap. Scr. Rer. Fr. II, 414 : « Optaveram et ego ut mihi succumberet talis dicendi facundia, ut vel paululum esset ad instar. Sed rarius hauritur, ubi non est perennitas aquæ. Mundus jam senescit, ideoque prudentiæ acumen in nobis epescit, nec quisquam potest hujus temporis, nec pæsumit oratoribus præcedentibus esse consimilis. »