Page:Michelet - La femme.djvu/238

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jeunes cœurs. Mais avec un peu d’adresse, on crée, on cultive l’amour. La nature est une si aimable conciliatrice ! L’éducation en partie double semble, au fond, la seule logique pour l’homme et la femme dont chacun n’est qu’une moitié.

L’idéal oriental d’un même être divisé qui veut toujours se rejoindre, c’est le vrai. Il faut compâtir, les aider, ces pauvres moitiés, à retrouver leur parenté et refaire l’unité perdue.