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APPENDICE

knowen whethir we shall have werre or pees… But withynne six dayes… » (Rymer, ibid., p. 126, 14 jul. 1419.)


206 — page 300, noteLa mort du duc de Bourgogne fit un mal immense au dauphin…

« Pour occasion duquel fait plusieurs grans inconvéniens et domages irréparables sont disposez davenir et plus grans que paravant, à la honte des faiseurs, au dommage de mond. Seig. Dauphin principalment, qui attendoit le royaume par hoirrie et succession après le Roy notre souverain S. A quoy il aura moins daide et de faveur et plus dennemis et adversaires que par avant. » (Archives, Registres du Parlement, Conseil, XIV, folio 193, septembre 1419.)


207 — page 305Derrière Henri V on portait sa bannière personnelle, la lance à queue de renard…

« Et portoit en sa devise une queue de renart de broderie. » (Journal du Bourgeois de Paris, t. XV, p. 275.) À l’entrée de Rouen, c’était une véritable queue de renard : « Une lance à laquelle d’emprès le fer avoit attaché une queue de renart en manière de penoncel, en quoi aucuns sages notoient moult de choses. » (Monstrelet, t. IV, p. 140.)


208 — page 305Le roi d’Angleterre fut bien reçu à Paris.

Le greffier même du Parlement partage l’entraînement général, à en juger par ses mentions continuelles de processions et supplications pour le salut des deux rois : « Furent moult joyeusement et honorablement receuz en la ville de Paris… » (Archives, Registres du Parlement, Conseil, XIV, folio 224.)


209 — page 306Charles fut condamné au bannissement…

La sentence rendue par le roi de France, « de l’avis du Parlement », est placée par Rymer au 23 décembre 1420 : « Considérant que Charles soi-disant dauphin avoit conclu alliance avec le duc de Bourgogne… déclare les coupables de cette mort inhabiles à toute dignité. » — V. aussi le violent manifeste de Charles VI contre son fils : « Ô Dieu véritable, etc. », 17 janvier 1419. (Ord., t. XII, p. 273.) — Un acte plus odieux encore, c’est celui qui ordonne que les Parisiens seront payés de ce qui leur est dû sur les biens des proscrits, de manière à associer Paris au bénéfice de la confiscation. (Ord., t. XII, p. 281.) Cela fait penser aux statuts anglais qui donnaient part aux communes dans les biens des lollards.