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« Nous protégeons vos droits de deux façons : d’abord par le copyright du logiciel, ensuite par la remise de cette licence qui vous autorise à copier, distribuer et/ou modifier le logiciel. »

La GNU GPL est créée pour défendre le logiciel libre, celui-ci se définissant, selon la Free Software Foundation, suivant quatre « libertés »[1] :

–– La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;

–– La liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter à vos besoins. Pour ceci, l’accès au code source est une condition requise ;

–– La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin ;

–– La liberté d’améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté. Pour ceci, l’accès au code source est une condition requise.

Richard Stallman conçoit la GPL dans le but explicite de défendre les logiciels libres d’une appropriation par qui que ce soit. Il y a dans le projet GNU la volonté d’un système libre dont les composantes ne soient pas « propriétaires »[2] et ne le deviennent pas. Autrement dit, un logiciel lorsqu’il devient GPL, le reste, même s’il est intégré dans un autre programme.

« [Vous devez] Distribuer sous les termes de la GPL l’ensemble de toute réalisation contenant tout ou partie du programme [sous GPL], avec ou sans modification[3]. »

L’article 1 de la GPL consacre la possibilité pour l’utilisateur

  1. Le terme est impropre et utilisé abusivement mais il est rentré dans le langage courant de l’informatique. Il désigne les logiciels dont l’utilisation, la redistribution et la modification sont interdites ou très restreintes. En générale, ces logiciels sont le fruit de sociétés commerciales.
  2. Article 2 b de la GPL
  3. Fontaine, Mélanie. La licence publique générale GNU. Montpellier, 1999. [En ligne] Adresse URL : http://crao.net/gpl/