Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Par toi seul ma fièvre
Se peut apaiser;
J’ai voué ma )evre
A ton baiser.
Et je veux, farouche.
N’avoir, noce ou deuil,
Que ton lit pour couche
Ou ton cercueil.
EUeserelève.
Mais la mort menaçait ma mère vénérée
Et, pour l’arracher au sépulcre noir,
H me iaut accomplir la promesse jurée.
Oh! je t’adore, Hylas, mais je fais mon devoir.
HYLAS
d’unevon brutale.
Quel devoir? En connais-tu d’autre
Que de garder sa foi?’?
Ton seul devoir c’est d’être à moi.
Il n’est qu’un serment, c’est le nôtre 1
Chaleureusement:
Briséï9,je t’emporterai 1
Sous l’orage, ou le ciel doré,
Que les chemins soient bons ou rudes,
Pauvres, pareils à des larrons,
Briséïs, nous nous enfuirons
Vers les solitudes
Avecunepassionquis’attendrit
Dis que tu le veux bien, dis que tu me suivras 1
BBtSÉÏS
Oh qu’il me serait doux de fuir entre tes bras!1