Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/155

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déterminerent ; quelques légeres excurſions préparoient ma retraite. Je voltigeai ; mais ſouvent bien différent de l’abeille induſtrieuſe. Je ne pompai que des ſucs ſoporifiques, encore l’ennui me fit-il bâiller ſans m’endormir.

Vous connoiſſez comme moi ces palais enchantés que la Seine voit ſur ſes bords dans ſa courſe tranquille… Hélas ! un art cruel nous y pourſuit encore ; il étouffe la nature en croyant l’embellir. L’ennuyeuſe ſymmétrie a deſſiné ces parterres émaillés de fables ſtériles, & ces triſtes gazons dépouillés de leur verdure… Des murailles de charmille ne permettent point aux zéphyrs de careſſer le ſein de Flore : la roſe ſe flétrit ſans honneur dans ces vaſes qui la

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