Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/175

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occaſion : (vous ſavez qu’elle eſt de mes amies.) On devoit chanter un motet au cœur ; le maître de muſique n’étoit pas venu ; elle me confie Agnès pour la faire répéter, & ſort en tirant la porte ſur nous. — Eh bien, ma belle Agnès, êtes-vous toujours auſſi cruelle ? (Elle baiſſe les yeux.)… Que je ſuis malheureux ! vous me déteſtez ! — Oh ! le bon dieu le ſait, (& ſes mains s’élevent vers le ciel.) — Agnès, vous m’avez fait répandre bien des larmes. — Et moi !… Ah ! comme j’ai pleuré (& ſes pleurs coulent encore.) — Si vous vouliez, hélas ! nous nous conſolerions… ou ſans cela il faut que je meure. — O mon Jéſus ! vous mourir !… Non, non, ce ſera moi. — Vous Agnès ! vous que j’aime plus que