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LE RIDEAU LEVÉ


mener à nous. Vernol avoua qu’il n’en avait jamais ressenti de pareil.

— Il faut l’avoir connu, dit mon papa, pour pouvoir en juger. Viens, ma chère Laurette, viens l’éprouver à ton tour. Vernol, moins fourni que moi, ne te procurera que des douceurs ; belle comme tu es, de quelque côté que ce soit, il n’a rien à perdre ; nous bandons, viens dans mes bras ! Rose fera pour lui ce qu’elle a fait pour moi, et branlera ton clitoris en arrière, par-dessous tes cuisses.

Je me jetai sur lui, je le mangeai de caresses ; Rose introduisit son vit dans mon con ; elle ouvrit mon cul, elle mit le vit de Vernol dans sa bouche, elle en mouilla la tête, ainsi que le passage où il devait entrer, et le conduisit elle-même. Placée comme elle était la première fois, elle me branlait et caressait les fesses de Vernol, tandis que mon papa, le doigt dans son con, la branlait aussi.

Le sublime plaisir annonça bientôt sa présence ; nous volions après lui, nous le saisîmes. Ah ! qu’il était grand ! Nous déchargions tous, nous étions inondés, le foutre ruisselait. Livrée aux plus vives sensations, j’étais dans un état convulsif. Après avoir été agitée comme un nageur qui se débat, un calme non moins voluptueux que le plaisir lui succéda. Ce resserrement, ce frottement dans toutes les parties délicates et sensibles, où se trouve le trône de la suprême volupté, me la fit connaître dans l’extrémité de sa