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LE RIDEAU LEVÉ


nues ; je la découvris à mon tour, je pris la main de mon papa, qui s’empara de tout ce qu’elle avait ; il n’avait sur lui que sa robe, qui s’était entr’ouverte par ses mouvements ; je m’aperçus, par une avance distincte et par le pavillon que faisait sa chemise, de l’effet que ces caresses produisaient sur lui ; je le fis remarquer à Rose, et je lui dis de lui ôter cette robe et de le faire mettre près de nous. Elle se leva sans balancer, se jeta à son cou, le dépouilla dans l’instant, et l’enveloppant de ses bras, elle l’attira dans le lit. Rose, retombée sur le dos, écartait ses cuisses ; j’élevai une de ses jambes sur lui, et il passa l’autre entre les siennes ; par cette attitude, son vit se trouvait naturellement vis-à-vis de son con ; elle courut au-devant du charme qui l’entraînait, et par un coup de cul elle hâta l’entrée du temple au dieu qu’elle adorait.

Je la branlais, elle précipitait la marche par les mouvements qu’elle y ajoutait ; et ses transports emportés, dont elle seule me donnait le modèle, nous firent connaître le plaisir excessif qu’elle ressentait. Mon père qui éprouvait avec quelle âpreté elle suçait son vit, n’y tenait plus ; il se hâta de se retirer, et j’achevai de faire avec ma main couler la libation qu’il craignait de verser dans le con de Rose, qui, pendant le temps qu’il y fut, éprouva cinq fois, de son aveu, les délices de la décharge. Son ventre fut inondé de foutre