Page:Mirbeau - Les Vingt et un Jours d’un neurasthénique, 1901.djvu/58

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attendant de le savoir, elles tournent, pauvres bêtes aveuglées, le manège de leur ennui…

Et voici que la cloche sonne… La nuit est tombée… les salles s’illuminent… Arrivent des gens que je connais… Mais j’ai beau les connaître, ils me sont plus étrangers que si je ne les connaissais pas…

— Vous allez au Casino, ce soir ?

— Parbleu ! Et vous ?

— Hélas !…

Ah ! ne plus voir de montagnes ! … Des plaines, des plaines, des plaines !