Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/248

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son(Levant un doigt au plafond.) l’honneur de la maison… Pas de plaintes, surtout… Tout est bien… tout est excellent. On est bon pour vous… (Léger murmure.) On est très bon pour vous… On est très bon pour vous…

Louisette, entrant par la droite.

On sait… on sait…

L’Abbé, à Louisette.

Tu as l’air bien agité, toi… Toujours l’esprit de rébellion… (Tapant dans ses mains.) Allons, mes enfants… rappelez-vous…

Mademoiselle Rambert, venant du parloir, et gagnant le préau.

C’est bon… c’est bon, monsieur l’abbé…

Elle passe. Les fillettes riochent. Des invites arrivent, traversent la scène en causant.

Une dame, sur la droite, à un monsieur.

Comment ! vous voilà ?… Je vous croyais en Espagne ?

Un monsieur

Revenu d’hier.

Une dame, sur la gauche, à un jeune homme, presque bas.

Oui… on part ce soir… Ainsi, à demain !

Un jeune homme

Bien-aimée !

Une dame, également sur la gauche, à un vieux qui lui parle à l’oreille.

Taisez-vous… vous êtes dégoûtant !

Ces répliques doivent se faire dans un brouhaha de conversations. Elles peuvent se modifier à la mise en scène.

Flandrin, accourant du préau.

La duchesse ! Voilà la duchesse !

Presque sur les pas de Flandrin, Mlle  Rambert revient du préau,