Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/11

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Disgracié sous l’Empire, il prit sa retraite, et mourut sans fortune, à Villers-Cotterets, vers 1806.

L’illustre guerrier, si l’on en croit son fils, était fort bel homme.

Voulant nous en donner une preuve irréfragable, Alexandre Dumas certifie, dans ses Mémoires, que le mollet du héros, le jour où il épousa sa mère, était juste de la grosseur de la taille de celle-ci, — détail authentique et singulier que l’histoire ne s’attendait guère à enregistrer dans ses annales.

Madame Dumas, après la mort de son époux, resta, dit-on, dans un état voisin de l’indigence.

Le fait nous semble improbable.

Napoléon Ier n’était pas homme à priver de pension la veuve d’un général.