Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/115

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Il n’a plus d’appui.

Sous peine de donner à cette notice l’étendue d’un volume in-8o, nous ne pouvons pas faire l’histoire complète du journal absurde où il s’efforce de galvaniser sa réputation morte.

Le Mousquetaire est là, sous vos yeux. Prenez et lisez.

Nous ne relèverons ni les platitudes qu’il imprime, ni les tours de charlatan qu’il exécute, ni les écarts de vanité monstrueuse auxquels il s’abandonne[1].

  1. Il est impossible néanmoins de passer sous silence une histoire racontée récemment, et qui donne la mesure des autres. C’était à une soirée chez le duc Decazes, à laquelle assistaient lord et lady Palmerston. M. Dumas causait sur un divan avec Victor Hugi, quand tout à coup le jeune Decazes vint leur dire : « — Seriez-vous assez bons, messieurs, pour laisser une place libre entre vous ? » Ils s’écartent. Aussitôt lord Palmerston fait asseoir sa femme entre eux. « — Milady, lui dit-il solennellement, tirez votre montre. Quelle