Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/50

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On embarque nos saint-simoniens dans un caïque[1] du sultan. Ils prennent cela pour un retour éclatant d’estime, et remarquent avec plaisir que les troupes échelonnées sur le rivage leur présentent les armes.

— Vous êtes trop bons, restez en place, leur dit un rameur, qui les voyait se lever pour répondre à cette politesse de l’armée turque : c’est le caïque et non pas vous qu’on salue.

— Ah !… pourquoi nous conduire alors dans un bâtiment de Sa Hautesse ?

— Pour indiquer d’une façon plus claire que vous êtes prisonniers d’État.

Les apôtres perdirent un peu contenance

  1. Chaloupe.