Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/58

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Doyenné, sûr de trouver là des barbiers de sa force armés de fins rasoirs.

Aujourd’hui ce beau temps n’est plus. Nous savons qui le regrette.

Il y a quinze mois, lors des démolitions de la place du Carrousel, on vit un homme inquiet rôder autour des débris de portes, de cloisons, de chambranles. Cet homme soulevait les poutres et regardait çà et là sous les monceaux d’objets entassés, interrogeant ce chaos qui fut longtemps sans lui répondre.

Enfin il poussa un cri d’ivresse, courut à l’entrepreneur des démolitions et l’amena près de cinq ou six panneaux écorchés et vermoulus.

— Combien vendez-vous cela ? demanda-t-il.