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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/45

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vaillez avec courage ; cultivez votre beau talent, et comptez sur la gloire.

« Lamartine. »

Avide de louanges, il les accepte comme on les lui donne et les rend avec usure[1]. On peut lui brûler intrépidement sous le nez tous les parfums de l’Arabie, sans qu’il se plaigne d’avoir mal au cerveau.

Mais, en laissant de côté ces petits ridicules, fort pardonnables après tout, on remarque chez notre poète les qualités les plus précieuses ; il est doué des plus riches dons du cœur. Jamais un malheureux n’a frappé à sa porte sans être secouru.

  1. Il a poussé l’abus de cette réciprocité de l’éloge jusqu’à comparer à Horace M. Adolphe Dumas, qui lui avait adressé une épître en vers.