Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/8

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Son grand-père, si nous en croyons quelques biographes, avait eu l’intendance générale des biens de la famille d’Orléans, et son père était capitaine dans un régiment de chevau-légers[1].

Refusant de tendre la main aux terroristes, ce dernier quitta Paris, vers 1794, avec sa femme et ses enfants.

Il se retira dans ses terres.

À cette époque sinistre, il en fallait beaucoup moins pour être en butte aux soupçons et se voir conduire à la guillotine. Des ordres du comité de salut public

  1. On a prétendu que le nom de Lamartine était un pseudonyme. Cela est faux. Le capitaine de cavalerie portait le titre de chevalier de Lamartine. Seulement, en Bourgogne, pour le distinguer de ses frères, on le nommait de Prât, nom d’une terre que l’aïeul possédait en Franche-Comté.