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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/80

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tique, et n’en put remplir un autre. Ses collègues le chargeaient de recevoir toutes les députations, de prononcer tous les discours.

Un matin, on annonce que les délégués du Grand Orient[1] approchent de l’Hôtel de Ville, au nombre de plus de deux cents hommes.

Pour recevoir cette multitude, il y avait là quatre membres du gouvernement provisoire, Lamartine, Ledru-Rollin, Armand Marrast et Crémieux.

— Ah ! ma foi, dit l’auteur de Jocelyn, ceci ne me regarde plus. Je ne saurais, en vérité, quoi leur dire. De ma vie je n’ai été franc-maçon.

  1. Loge centrale des francs-maçons.