Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/30

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Les applaudissements que Vienne accordait au pianiste ne faisaient pas oublier au compositeur l’échec essuyé à Munich. Ambitionnant une autre illustration que celle des Hummel et des Clementi, Giacomo quitta la place où devaient s’asseoir après lui les Schopin, les Listz et les Thalberg.

Il venait de terminer Abimeleck ou les Deux Califes. Le théâtre impérial consentit à monter cet ouvrage ; mais une seconde fois Giacomo se brisa contre l’engouement italien, que la cour d’Autriche appuyait de son influence.

M. de Metternich assistait à la représentation d’Abimeleck ; il ne daigna pas une seule fois applaudir.

— Véritable idole du psalmiste ! mur-