Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/69

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le soir même, les Escudiers comparaissent devant Mirès, qui les houspille d’importance.

— Je vous défends, leur dit-il, d’attaquer à l’avenir mon ami Meyerbeer !

— Mais…

— Point de réplique ! Vous aurez pour son génie un respect sans bornes.

— Ah ! par exemple !

— C’est à prendre ou à laisser. Je donnerai les comptes-rendus lyriques à d’autres, si vous ne voue engagez pas formellement à m’obéir.

— Soit. Il nous restera la France musicale, une feuille à nous, où du moins nous serons libres d’exprimer franchement notre opinion.

— Du tout, messieurs, la France mu-