Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/86

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distingué par l’arrangement et l’orchestration.

Original et distrait de sa nature, il parle seul en marchant, et tient son parapluie tout grand ouvert quand le ciel est d’une sérénité parfaite.

Il a une peur abominable des chats, et tombe en faiblesse quand il aperçoit un homme affligé d’un tic nerveux.

Quelquefois on le rencontre, très-mal mis et coiffé de chapeaux indescriptibles. À le voir, sous un pareil costume, marcher rêveur, la tête en avant, les coudes en arrière, on le prendrait pour un marchand de lorgnettes peu satisfait de sa journée.

D’autres fois, il se montre dans une toilette merveilleuse, et la boutonnière