On peut employer aussi du charbon en poudre fine. Voici deux exemples de mélanges :
Oxyde de nickel en pâte | 94 |
Fécule | 4 |
Mélasse | 3 |
Ou bien :
Oxyde de nickel en pâte | 95 |
Charbon de bois | 3 |
Mélasse | 2 |
Quelquefois on n’emploie que de la mélasse, environ 5 à 6 %. Le malaxeur contient généralement 200 kilogrammes de pâte.
La pâte étant bien homogène, est reçue dans des moules en fer blanc, et découpée soit en cubes, soit en disques, ou agglomérée en dragées. On sèche à l’étuve, puis on opère la réduction dans des creusets, ou plutôt dans des caisses en fer, placées dans des fours à moufle ; mais comme dans ce dernier cas, la température est insuffisante pour agglomérer le nickel et lui donner l’aspect métallique, on est obligé de le réchauffer au rouge vif dans des creusets.
On emploie plutôt maintenant des cornues cylindriques en terre réfractaire, chauffées par un gazogène, qui permet d’obtenir une tempé-