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MÉTALLURGIE DU NICKEL

entre 350 et 400° avec de l’oxyde de carbone et de l’hydrogène, ou des hydrocarbures.

Le nickel est ainsi entraîné à l’état de nickel carbonyle Ni(CO)4, qui commence à se former dès que la température descend au-dessous de 150°.

La température la plus favorable est aux environs de 50°, un peu au-dessus du point d’ébullition du nickel-carbonyle (43°).

Dans ce traitement, les impuretés du nickel, notamment le cobalt, ne sont pas entraînées.

L’appareil dont se sert l’inventeur est un cylindre vertical à plateaux, surmontés d’agitateurs qu’un arbre situé dans l’axe du cylindre fait mouvoir.

Le minerai est chargé à la partie supérieure du cylindre et descend de plateau en plateau, pendant que les agitateurs en renouvellent constamment la surface.

Tout le système étant à la température convenable, on fait circuler l’oxyde de carbone de bas en haut, en sens contraire du minerai.

Cet oxyde de carbone, chargé de nickel, passe dans un cylindre horizontal, chauffé à 180-200° où il dépose le métal, puis un aspirateur l’entraîne de nouveau à la partie inférieure du cylindre vertical.