Scène 4
Et vous êtes mêlés dans cette affaire aussi.
Mais ce sont ces messieurs qui causent ma venue :
Tous deux ils m’ont trouvée, et se sont plaints à moi
D’un trait à qui mon cœur ne saurait prêter foi.
J’ai du fond de votre âme une trop haute estime
Pour vous croire jamais capable d’un tel crime ;
Mes yeux ont démenti leurs témoins les plus forts,
Et l’amitié passant sur de petits discords,
J’ai bien voulu chez vous leur faire compagnie,
Pour vous voir vous laver de cette calomnie.
Comment vous vous prendrez à soutenir ceci.
Cette lettre, par vous, est écrite à Clitandre ?
Et je ne doute pas que sa civilité
À connaître sa main n’ait trop su vous instruire.
Mais ceci vaut assez la peine de le lire.
« Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n’ai jamais tant de joie que lorsque je ne suis pas avec vous. Il n’y a rien de plus injuste ; et, si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous le pardonnerai de ma vie. Notre grand flandrin de vicomte…
Il devrait être ici.
» Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez