Scène II.
Ouais ! mon fils baise la main de sa prétendue belle-mère ; et sa prétendue belle-mère ne s’en défend pas fort ! Y aurait-il quelque mystère là-dessous ?
Voilà mon père.
Le carrosse est tout prêt ; vous pouvez partir quand il vous plaira.
Puisque vous n’y allez pas, mon père, je m’en vais les conduire.
Non : demeurez. Elles iront bien toutes seules, et j’ai besoin de vous.
Scène III.
Oh çà, intérêt de belle-mère à part, que te semble, à toi, de cette personne ?
Ce qui m’en semble ?
Oui, de son air, de sa taille, de sa beauté, de son esprit ?
Là, là.
Mais encore ?
À vous en parler franchement, je ne l’ai pas trouvée ici ce que je l’avois crue. Son air est de franche coquette, sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. Ne croyez pas que ce soit, mon père, pour vous en dégoûter ; car, belle-mère pour belle-mère, j’aime autant celle-là qu’une autre.
Tu lui disais tantôt pourtant…