Page:Molière - Le Mariage forcé, Ribou, 1668.djvu/27

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COMEDIE.

SGANARELLE.

I’y ay repugné autrefois : mais i’ay maintenant de puissantes raisons pour cela. Outre la joye que i’auray de posséder une belle Femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera., & me viendra froter, lors que ie feray las : outre cette joye, dis-je, ie considère qu’en demeurant comme ie suis, ie laisse périr dans le Monde la Race des Sganarelles ; & qu’en me mariant, ie pourray me voir reuiure en d’autres moymesmes que i’auray le plaisir de voir des Creatures,qui seront sorties de moy ; de pe-

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