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Paris,1865 (seul. tome I). — Pour les nombreux travaux sur César, voir Teuffel, § 196 et suiv.

30. Histoire auguste (biographie de 34 empereurs de 117 à 184), attribuée aux auteurs suivants : Capitolinus, Spartianus, Vulcatius Gallicanus, Lampridius, Trebellius Pollio et Flavius Vopiscus. La dernière édition est celle de Peter, Leipzig, 1884. On a beaucoup discuté sur la date de rédaction de l’ouvrage ; on la place généralement aujourd’hui vers le temps de Dioclétien (cf. Teuffel, § 392). Quelques-uns, comme O. Seeck, croient la collection du Ve siècle ; la plupart, dont Mommsen, admettent seulement que le recueil a été remanié et interpolé.

31. Ammien-Marcellin, officier, puis historien, sert sous le maître de la milice, Ursicinus, en 353 et 354, puis sous Julien en Gaule et contre les Parthes ; retiré plus tard à Antioche, puis à Rome. Son histoire, continuation de celle de Tacite, comptait 31 livres, allant de l’avènement de Nerva (96) à la mort de Valens (378) ; on n’a plus que les livres XIV-XXXI (353-378). Excellent récit, d’un latin difficile et obscur, mais utile pour l’histoire militaire. La partie subsistante de l’ouvrage a été composée vers 390. L’auteur était païen.

Edit. : Sabinus, Rome, 1474. Les meilleures sont celles des frères Valois, Paris, 1636 et 1681, et de Gardthausen, Leipzig, 1874-1875, 2 vol. in-8. — Ouvr. à cons. : Gimazane (J.), A. M., sa vie et son œuvre, 1889, in-8 ; Büdinger dans Denkschriften der Akademie der Wiss. de Vienne, XLIV (1896) ; Koch (W.), Ueber die Quellen zu den Feldzügen Julians gegen die Germanen (dans Neue Jahrbücher fur Philologie und Pœdagogik, 1893, 362-368) ; cf. Teuffel, § 429 ; Dautremer (L.), A. M., étude d’histoire littéraire, 1899, in-8.

On appelle Excerpta Valesiana des extraits d’Ammien, publiés par les Valois, d’après un manuscrit aujourd’hui à Berlin (Cf. Teuffel, § 429, n. 9, et plus loin aux Chroniques universelles).

32. Ausonius (Decimus Magnus), de Bordeaux, mort après 392. On a de lui des lettres, des poésies de toute espèce, familières, historiques et descriptives, et quelques pièces plus étendues dont le Mosella.

Edit. : pour les éditions anciennes, voir l’Hist. litt., I, 313-318 ; édit. bipontine, XVIII et suiv. (liste d’E. Fabricius), et Engelmann, Bibl. classica latina (pour les édit. depuis 1700). — On peut citer l’édit. de Wernsdorff dans les Poetœ latini minores, I, 1780, et celle de C. Schenkl, dans les Monumenta, Auctores antiq., V, 2 (1883). — Le Mosella a été publié plusieurs fois séparément, notamment par Böcking, Berlin,